Le constat fait par les institutions spécialisées en matière métrologique dévoilent que l’Afrique est en première ligne face à la crise climatique. Les chocs et les facteurs de stress climatiques ont d’ailleurs déjà perturbé la vie et les moyens de subsistance des millions de populations du continent africain. Ainsi, dans une perspective d’atténuer les effets du changement climatique en Afrique, le Collectif africain pour la justice climatique œuvre sur la réflexion des différentes stratégies à même d’impulser les décideurs et investisseurs africains à mettre la lutte contre le changement climatique au centre de leurs intérêts.
Entre 2021 et 2022, l’Afrique n’a reçu que 20 % des flux financiers mondiaux soit de 13 milliards de dollars pour l’adaptation au changement climatique. Ce constat est fait alors que l’Afrique est l’une des régions les plus touchées par les défis climatiques dans le monde. Dans l’espoir de réduire l’exposition de l’Afrique face aux changements climatiques, le Collectif africain pour la justice climatique (ACJC) amène la jeunesse africaine à davantage s’impliquer dans la bataille contre le changement climatique. Ceci en vue de créer une plateforme de réflexion assez outillé donc les études pourront impulser les décideurs régionaux à davantage œuvrer pour le continent.
L’Alliance panafricaine pour la justice climatique est un grand réseau de la société civile en Afrique qui travaille sur le climat et qui est représenté dans 51 pays africains par plus de 1000 organisations sur l’étendue du territoire continent.
Ahmed Fathi, Président de Youth Loves Egypt
Au cours des deux dernières décennies, les catastrophes liées au climat ont touché 337 millions de personnes sur le continent africain. Les cyclones Idai et Kenneth ont frappé la côte-est en succession rapide en 2019, provoquant 46 000 morts et des dégâts estimés à 2,3 milliards de dollars. Les inondations ont touché davantage de personnes ces dernières années, tandis que les sécheresses se révèlent plus meurtrières : les inondations représentent 32 % des décès liés aux catastrophes, et les sécheresses 46 %.
Le climat affecte les opportunités d’emplois sur le continent africain. L’Afrique compte un très grand nombre de jeunes qui perdent leurs emplois en raison des changements climatiques. Nous avons besoin que soit accordée une plus grande priorité au climat en accordant un espace plus grand pour les jeunes dans la lutte contre les changements climatiques.
Ahmed Fathi, Président de Youth Loves Egypt
En plus de générations de colonialisme et d’exploitation, les Africains sont aujourd’hui confrontés à une destruction et une dépossession accrues de leurs ressources les plus essentielles sous forme d’accaparement et de pollution des terres, de l’eau et des forêts au profit de guerres extractives.
Nous nous concentrons davantage sur la taxe carbone car elle est importante. Les pays sont très touchés, les pays souffrent. L’Afrique a tellement de ressource nécessaire pour qu’elle s’en sorte cependant les pays riches continue de s’enrichir.
Ahmed Fathi, Président de Youth Loves Egypt
Soulignons que le Collectif africain pour la justice climatique (ACJC) est actuellement composé de 32 organisations et mouvements partenaires de femmes, de communautés paysannes, de citoyens africains et d’autres, qui luttent pour la justice climatique. En plus de leurs efforts, existe déjà celles des gouvernements en matière de climat et ainsi que le plan d’action de l’Union Africaine pour la relance verte.