L’Afrique du 21è siècle est caractérisée par la forte présence des groupes armés non étatiques et par la récurrence des conflits violents et meurtriers. Pour endiguer le fléau, les pays africains ont investi 51,6 milliards de dollars en 2023, dans les dépenses militaires, enregistrant ainsi une augmentation de 22% par rapport à 2022, selon un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Malgré les efforts considérables déployés à l’échelon local et international en faveur de la stabilisation du Sahel, vaste région semi-aride d’environ 3 millions de mètres carrés, séparant le désert du Sahara au nord et les savanes tropicales au sud et compte quelque 150 millions d’habitants, demeure en proie à l’instabilité. Pour endiguer le fléau du terrorisme, les dépenses militaires cumulées des pays africains en 2023 ont atteint 51,6 milliards de dollars enregistrant ainsi une augmentation de 22% par rapport à 2022, selon un rapport publié le lundi 22 avril 2024 par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
“Une nouvelle aire de solutions porteuse de changements pour élever des défis internes et le thème de cette 77e session de l’assemblée générale, suscite l’espoir des meilleurs jours pour pour le Mali, à la condition que le bilan sans complaisance de l’ancienne R soit rétabli, que les enseignements soient tirés et que les recommandations objectives Soit formulée. Cette étape franchie, je ne doute pas qu’à travers notre action collective, nous réussirons à pacifier les multiples foyers de tension dans le monde, mais aussi à promouvoir un développement harmonie et lutter efficacement contre les pandémies, la dégradation de l’environnement et le réchauffement climatique les inégalités, les politiques de domination et de prix d’action des ressources”
Abdoulaye Maïga, Ministre d’État, Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation – Mali
L’Afrique subsaharienne est aujourd’hui l’une des régions enregistrant le plus grand nombre d’attaques terroristes dans le monde. Entre 2007 et 2022, dans le Sahel, près de 7.000 attaques djihadistes ont été enregistrées. Ces attaques ont fait près de 23.000 morts, selon le rapport de l’Indice 2023 du terrorisme mondial, publié par l’Institut pour l’économie et la paix
“Le moment est venu pour nous, de réfléchir à une solution durable, une solution à l’échelle de la planète, basée sur des principes et sur les concepts qui sont la solidarité, la durabilité et la science parce que le thème de cette session nous y engage. Parce que la solution à beaucoup de problèmes, auquel nous sommes confrontés, nous la trouverons, si nous engageons une réflexion conjointe, si nous faisons preuve de solidarité au niveau mondial, et si nous nous engageons des actions collectives et concertés”
Umaro Sissoco Embaló, Président de la République – Guinée Bissau
Au cours des deux dernières années, le continent a été victime d’une multiplication des conflits. Entre mai 2022 et juin 2023, les décès provoqués par la violence terroriste sur le continent ont augmenté de 48 % et le nombre d’incidents violents a augmenté de 22 %, comparé à la période précédente, selon l’International Institute for Strategic Studies (IISS). Face à cette situation, l’Union Africaine a lors de sa 37ème session les 17 et 18 février 2024, a pris des engagements institutionnels ambitieux et s’est dotée d’outils de médiation et de maintien de la paix.
“Les États-Unis discutent toujours de la manière dont les relations de sécurité avec le Niger par exemple seront gérées et nous tous. Y compris. Le Ghana et d’autres pays de la Cedeao sont préoccupés par un recul démocratique.”
Virginia Evelyn Palmer, ambassadeur des Etat-unis au Ghana
Selon le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, l’accumulation de crises compromet gravement l’avenir des institutions régionales africaines. Notamment la Cédéao, pourtant championne en matière d’intégration régionale, mais qui traverse depuis quelques années une forte période d’instabilité, conséquence des effets conjugués des changements anticonstitutionnels à répétition, des coups d’État militaires successifs et de l’expansion du jihadisme.