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Mali – Cérémonie de vœux à la présidence : bilan des réformes politiques et institutionnelles

Mali - Cérémonie de vœux à la présidence : bilan des réformes politiques et institutionnelles

4 années de transition mais toujours aucune élection à l’horizon…2025 sera-t-elle une année présidentielle au Mali ? La cérémonie de vœux tenue au palais de Koulouba ce 14 février, aura finalement laissé cette interrogation en suspens. Il était surtout question pour le secrétaire général de la présidence d’évoquer les avancées réalisées par les autorités depuis l’arrivée au pouvoir en 2021 du président de transition, Assimi Goïta.

La montée en puissance des forces de défense et de sécurité, et la réforme du secteur de la défense, la mise en œuvre de réformes politiques et institutionnelles prônées par les assises nationales de la refondation et le dialogue national sont autant d’avancées significatives.

Alfousseyni DIAWARA – Secrétaire général de la présidence – Mali

…autant de réformes que le gouvernement semble vouloir prioriser avant le retour à l’ordre constitutionnel. Pour préparer le terrain, le président de transition avait  invité en novembre 2024, les membres du gouvernement “à créer les conditions nécessaires à l’organisation d’élections transparentes et apaisées”. Une recommandation qui entretient néanmoins le flou sur l’horizon politique du pays. Et ce alors que la transition s’est officiellement achevée le 26 mars 2024.

Il est important de comprendre que la confiance est une valeur qui se mérite dans l’assiduité et dans le respect des principes, l’exemplarité et la transparence dans la gestion des deniers publics doivent nous guider en permanence gare la pérennité des grandes réformes sécuritaires socio-politiques et institutionnelles résident pour une grande part dans leur appropriation par les agents de service public.

Assimi Goïta – Président de la transition – Mali

Outre la préparation des élections, la classe politique s’interroge également sur les ambitions de l’actuel homme fort du Mali. Officiellement, la charte de transition lui interdit de prétendre à la magistrature suprême. Mais ce point pourrait être révoqué dans la mesure où le dialogue inter malien a recommandé sa candidature à la prochaine présidentielle. 

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