Le gouvernement malien a mis fin à l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali avec effet immédiat. L’annonce intervient après quelques mois de reprise de combats entre les parties signataires, notamment les rebelles séparatistes du nord et l’armée malienne. Les autorités de transition dénoncent le non-respect des termes de l’accord signé en 2015 avec les groupes rebelles indépendantistes dans le but de mettre fin au conflit armé qui sévit dans le pays depuis 2012. Alors que l’accord d’Alger était jugé essentiel au maintien de la stabilité au Mali, des observateurs craignent un regain des affrontements armés dans le pays. Le gouvernement malien a évoqué l’inéfficacité de la médiation internationale, le changement de posture de certains groupes signataires et les actes d’hostilité et d’instrumentalisation de l’accord de la part de l’Algérie, qui pilote la médiation.