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Mali : le mouvement Yérèwolo exige le retrait de la MINUSMA avant le 22 septembre 2022

Mali : le mouvement Yérèwolo exige le retrait de la MINUSMA avant le 22 septembre 2022

Au Mali, le mouvement de la société civile Yèrèwolo, qui soutient le gouvernement de transition, a demandé, lors de son rassemblement au Palais de la culture de la capitale Bamako, le retrait de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) du territoire national avant le 22 septembre 2022. C’est ce qui ressort d’une lettre signée par le commandant en chef du mouvement, Adama Ben Diarra.

Réunis au Palais de la culture de Bamako, les membres du groupe de la société civile anti-français Yerewolo ont exigé, vendredi 05 août 2022, le retrait de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali avant le 22 septembre 2022, date marquant la fête de l’indépendance du Mali. 

“Comme vous le savez nous devons nous rassembler et sortir massivement le 22 septembre 2022 pour libérer le pays. Cela s’appellera l’assaut final il se fera avec les gens très très déterminés en provenance de tout le territoire malien pour exiger le départ de la Minusma.”

Adama Ben Diarra, Commandant en chef du mouvement YèrèwoloMali

Lors de ce rassemblement, les leaders du groupe ont adressé une lettre au représentant spécial des Nations unies au Mali et chef de la MINUSMA, en soutenant que la MINUSMA souffre de manque de vision pour répondre aux besoins du peuple malien.  Avant de rappeler que “la mission onusienne est intervenue au Mali dans une atmosphère de haute contestation à cause du cliché négatif né de pratiques insalubres qui ont émaillé, par le passé, des missions onusiennes en Afrique”.

“Le terroriste au Mali, c’est la France, et quand nous avons chassé la France, ce qui est resté, c’est la MINUSMA (mission de l’ONU au Mali).Tout ce qui se passe au Mali passe maintenant par la MINUSMA. C’est pourquoi le seul ordre du jour est le départ de la MINUSMA pour que nous puissions retrouver la paix car nous avons perdu notre souveraineté.”

Cheikh Ballo, Partisan de Yerewolo Mali

Les représentants de Yerewolo portaient un bonnet bleu dans le but de se moquer des casques bleus, dans ce qu’ils ont appelé l’opération bonnet bleu contre casques bleus. Notons que le mouvement Yerewolo soutient le président de transition, le colonel Assimi Goita, et a organisé plusieurs manifestations contre la France par le passé.

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