Au Mali, les séparatistes touareg ont rejeté, le 2 janvier 2024, l’idée d’un « dialogue direct inter-malien pour la paix et la réconciliation » proposé par le président de la Transition, Assimi Goita, qu’ils considèrent comme « une façon de prononcer la caducité définitive de l’Accord » de paix de 2015 entre eux et le gouvernement. Dans ses vœux du Nouvel An le 31 décembre 2023, le Président de la Transition a annoncé le lancement d’un « dialogue direct entre les Maliens » en vue de favoriser la paix et la réconciliation. Selon Mohamed El Maouloud Ramadane, un porte-parole de la rébellion touareg signataire de l’accord de paix sous l’égide d’Alger en 2015, « ceci est un rejet d’un accord déjà signé par toutes les parties et garanti par la communauté internationale, et qu’ils ne sont pas prêts à prendre part à un processus de paix qui ne sera qu’un simulacre ».