Africa24 TV

Mali : retrait définitif des derniers soldats de l’opération barkhane après 9 années de présence

Mali : retrait définitif des derniers soldats de l’opération barkhane après 9 années de présence

Les derniers soldats français encore présents au Mali ont définitivement quitté lundi 15 août 2022 le Mali. Le départ des forces françaises met fin à neuf ans d’opérations militaires dans le pays, avec un résultat mitigé. Un retrait marqué par un climat de tension avec les colonels au pouvoir et d’hostilité grandissante de la population locale.

Après neuf ans de présence au Mali, les derniers militaires français de l’opération Barkhane ont quitté le Mali le lundi 15 août 2022, a fait savoir le ministère français des Armées. Le dernier détachement de la force Barkhane encore présent a franchi la frontière entre le Mali et le Niger. Il provenait de la plateforme opérationnelle désert de Gao, transférée aux forces armées maliennes depuis la matinée du lundi 15 août . 

Le retrait des soldats militaires français honore la souveraineté du Mali, cela est un fait . et deuxièmement cela respecte aussi les vœux des dirigeants du Mali qui veulent décider par eux-mêmes, de donner l’orientation qu’ils veulent donner à alors coopération avec les coopération militaires avec les autres États.

Daouda Emile OUEDRAOGO, Politologue Burkina Faso

Ce retrait solde plusieurs mois de relations de plus en plus houleuses entre la France et le Mali,  poussant les deux pays à la rupture. Notons que plusieurs dizaines de personnes avaient manifesté dimanche 14 août 2022 à Gao, ville en proie aux violences djihadistes, pour exiger le départ des soldats français.

Ce retrait là, montre une fois de plus qu’il faut accepter de reconnaître qu’un pays a le droit et le pouvoir de décider par lui-même des orientations qu’il veut donner à sa coopération militaire, politique et économique avec le reste du monde c’est ce qui est important ici.

Daouda Emile OUEDRAOGO, Politologue Burkina Faso

Lancée en janvier 2013,  l’opération Barkhane avait permis d’éviter l’effondrement du Mali face à une offensive des ­groupes djihadistes, qui avaient conquis le nord du pays et menaçaient de descendre sur Bamako, la capitale.

Quitter la version mobile