Au Maroc, les mesures d’urgence pour venir en aide aux populations sinistrés du séisme se poursuivent. Le Roi Mohammed VI a lors d’ une séance de travail tenue le 14 septembre 2023 à Rabat ordonné la prise en charge dans les plus brefs délais des familles sinistrées et la réhabilitation et la construction d’environ 50 000 logements partiellement ou totalement détruits par le séisme.
Au Maroc, l’activation du programme d’urgence pour le relogement des sinistrés et la prise en charge des catégories les plus affectées par le séisme a été l’objet d’une réunion de travail du Roi Mohammed VI tenue le 14 septembre 2023 à Rabat. La Réunion intervenant dans le prolongement des mesures ordonnées par le Souverain chérifien pour soutenir les personnes sinistrées. Cette première version du programme de relogement porte sur environ 50 000 logements totalement ou partiellement effondrés, au niveau des zones touchées.
“Le royaume chérifien fait face à un deuil difficile, une convalescence difficile et l’ urgence de relogement des sinistrés, donc devrait jouer de sa capacité à pouvoir surmonter tout cela en très peu de temps vu que l’ hiver approche. Ce qui est également intéressant c’est de voir toute cette mobilisation autour du Maroc pour des aides qui viennent de partout et donc le Maroc a le choix, mais la très grande difficulté reste ceux qui sont dans les montagnes qui risque de passer de très mauvais temps parce qu’ on a pas fini de retrouver tout ceux qui sont sinistrés.”
SADIO MOREL-KANTE, Chercheuse associée à IPSE – Congo
Les autorités marocaines prévoient une aide financière directe de 140.000 dirhams (environ 12.800 euros) pour les logements totalement effondrés et de 80.000 dirhams (environ 7.300 euros) pour couvrir les travaux de réhabilitation des habitations partiellement effondrées.
” Le majeur défi du royaume, c’est de mettre en place un système d’ alerte qui prévienne de futures drames pour les amoindrir.”
SADIO MOREL-KANTE , Chercheuse associée à IPSE – Congo
Ce programme, selon le royaume chérifien, mobilisera, principalement les moyens financiers propres de l’Etat et des organismes publics, et sera également ouvert aux contributions provenant des acteurs privés et associatifs, ainsi que des pays frères et amis du pays d’ Afrique du Nord.