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Maroc : renforcement de la Coopération Africaine au sein du Conseil des droits de l’Homme

Maroc : renforcement de la Coopération Africaine au Conseil des droits de l'Homme

Dans le contexte actuel, où les pays africains peinent à faire entendre leur voix au sein du Conseil des droits de l’Homme (CDH), il est crucial de renforcer les mécanismes de coopération régionale, notamment à travers l’Union Africaine et la Commission africaine des Droits de l’Homme. En unissant leurs efforts et en établissant des partenariats avec d’autres régions, les États africains pourront accroître l’impact des résolutions du CDH et garantir une représentation plus équitable de leurs priorités. Cette collaboration renforcée facilitera la mise en œuvre efficace des résolutions et l’alignement des actions internationales.

“Il est nécessaire de revoir les décisions prises en 2006 concernant le Conseil, notamment pour évaluer si les mécanismes établis permettent une plus grande inclusivité. Il est crucial que même les États observateurs puissent participer pleinement aux travaux du Conseil des droits de l’Homme. Cet aspect de l’inclusivité est essentiel pour garantir une meilleure représentation de tous les États membres. ”

Paul Empole, Représentant permanent aux Nations Unies – RD Congo

Pour intégrer les recommandations onusiennes dans les politiques nationales africaines, il est essentiel de renforcer les capacités institutionnelles et d’établir des mécanismes de suivi. La coopération régionale, notamment avec l’Union Africaine, permettra d’harmoniser les politiques et d’assurer leur mise en œuvre efficace.

“Nous proposons d’insister sur les mécanismes de l’Examen Périodique Universel (EPU) en ce qui concerne nos pays. Le dialogue interactif dans ce cadre pourrait être renforcé par la présentation de rapports biannuels, incluant un rapport à mi-parcours sur la mise en œuvre des recommandations. Actuellement, le système consiste à faire un retour après quatre ans pour présenter les progrès réalisés, mais cela n’est pas suffisant. Il serait plus efficace de prévoir des étapes intermédiaires chaque année, afin de rendre compte régulièrement au Conseil des droits de l’Homme. Cela permettrait d’évaluer avec les parties prenantes si les actions entreprises sont sur la bonne voie et si des soutiens supplémentaires sont nécessaires pour mettre en œuvre les recommandations.”

Paul Empole, Représentant permanent aux Nations Unies – RD Congo

Renforcer la coopération régionale et les mécanismes de suivi permettra aux États africains de mieux intégrer les recommandations onusiennes dans leurs politiques nationales. Avec seulement 13 membres africains au CDH en 2024, une action collective et coordonnée est essentielle pour accroître leur influence et garantir une mise en œuvre plus efficace des résolutions.

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