Lors de son adresse à la nation mercredi 1er janvier 2025, le Premier ministre Mauricien s’est montré optimiste, affirmant que l’année de 2025 sera celle de l’espoir et de reconstruction ou de nombreux défis. Malgré une situation économique désastreuse, Navin Ramgoolam a affirmé que le gouvernement a déjà commencé à appliquer les promesses qui ont été faites à la population lors des législatives.
À l’occasion de son message du Nouvel An, le Premier ministre Mauricien, Navin Ramgoolam, a affirmé que 2025 sera signe d’espoir et de reconstruction, soit l’année de tous les défis. Dans son discours, le chef du gouvernement mauricien a souligné le redressement de l’économie, et le rehaussement de l’image du pays à l’international. Navin Ramgoolam est revenu sur les élections générales qui ont permis son retour au pouvoir après 10 ans dans l’opposition, remerciant les Mauriciens pour leur choix porté sur lui.
2025 sera l’année de l’espoir et de reconstruction, l’année de tous les nombreux défis, que nous allons relever ensemble, avec une politique de vérité et de transparence que peut pratiquer chaque mauricien.
Navin Ramgoolam, Premier ministre
Le gouvernement mauricien a revu le taux de croissance du produit intérieur brut en 2024 à 5,1%, contre une estimation initiale de 6,5% réalisée au mois de septembre. La Banque mondiale, dans un rapport daté du 17 octobre 2024, a prévu une croissance de 5,6% pour l’économie mauricienne en 2024, soutenue par une reprise du tourisme et de l’investissement en réponse à l’assouplissement de la réglementation du travail pour les étrangers.
Le pays était dans un état catastrophique. Le gouvernement MS a pratiqué une politique de terre brûlée. Notre première priorité est de redresser l’économie.
Navin Ramgoolam, Premier ministre
Selon le Premier ministre, malgré la situation économique « désastreuse », le gouvernement a déjà commencé à appliquer les promesses qui ont été faites à la population lors des législatives de novembre 2024. Parmi ces décisions figure la baisse du prix des carburants, le paiement du 14e mois, la révocation de l’enregistrement des cartes SIM, le système éducatif ou encore les négociations entourant le dossier des Chagos.