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Mise en œuvre de la ZLECAf : 44 Etats parties à l’accord sur le marché commun africain

Mise en œuvre de la ZLECAf : 44 Etats parties à l’accord sur le marché commun africain

La mise en œuvre de la ZLECAF, progresse. 54 des 55 pays africains sont déjà signataires de l’accord, seul l’Erythréen reste en marge. Toutefois l’implémentation complète de l’accord se heurte à des obstacles tels que la levée des barrières tarifaires et non tarifaires. A terme, la Zlecaf devrait permettre de booster la résilience des économies africaines.

La mise en œuvre de la ZLECAf, la Zone de libre échange continentale, affiche un état d’avancement satisfaisant. Sur les 55 pays africains, seule l’Erythrée manque à l’appel parmi les signataires de l’accord de la ZLECAf qui vise à booster les économies africaines en stimulant le commerce intra-africain. Par ailleurs, 44 pays africains ont ratifié et déposé les instruments de ratification de l’accord.

Il y a des procédures à mettre en œuvre et la première c’est de signer. Aujourd’hui il faut dire que nous sommes à 54 pays sur 55 qui ont signé l’accord, et donc on peut dire que les choses avancent. Il y ensuite la ratification; après avoir signé, il faut ratifier. Aujourd’hui on a 44 pays qui ont ratifié et qui sont des États parties et un État qui ratifie s’engage à mettre l’accord en œuvre. Nous pensons que cette fois-ci, les choses vont effectivement avancer et que l’engouement qu’on a eu quand on préparait l’initiative soit tel que le maximum de pays restants prennent le train en marche puisqu’il est déjà parti. 

Emmanuel Mbarga, Conseiller pour l’Afrique centrale au secrétariat de la ZLECAf

Si de plus en plus d’États montrent leur intérêt à intégrer le marché commun, certains facteurs demeurent une entorse à leur volonté de ratifier pleinement l’accord sur la ZLECAf, notamment les règles d’origine et la levée des barrières tarifaires et non-tarifaires. Le secrétariat de la ZLECAf travaille néanmoins à la création d’un mécanisme en ligne pour l’identification, le suivi et l’élimination des barrières non tarifaires, qui demeure à date l’un des principaux obstacles à l’implémentation de la ZLECAf qui devrait renforcer la résilience des économies africaines. 

Un pays qui s’engage dans la ZLECAf voit s’ouvrir à lui un certain nombre d’opportunités en matière de commerce, en matière d’industrialisation, de contrôle de marché, de facilitation des échanges, d’amélioration des infrastructures, toute choses qui participent à Un pays qui s’engage dans la ZLECAf voit s’ouvrir à lui un certain nombre d’opportunités en matière de commerce, en matière d’industrialisation, de contrôle de marché, de facilitation des échanges, d’amélioration des infrastructures, toute choses qui participent à apporter la résilience au niveau de l’économie du pays. 

Emmanuel Mbarga, Conseiller pour l’Afrique centrale au secrétariat de la ZLECAf

Le 06 octobre 2022, l’administration douanière camerounaise a délivré le premier certificat d’origine ZLECAf de l’histoire au Gig Afatex pour une opération d’exportation de marchandises  à destination du Ghana au tarif préférentiel de la ZLECAf

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