Le dernier bilan officiel, daté du 23 décembre 2024,du cyclone Chido fait état de 120 morts au Mozambique, un chiffre en hausse. Le cyclone a frappé avec une violence inouïe, laissant derrière lui des scènes de désolation. L’île de Mayotte et le continent africain ont été les premières victimes de cette catastrophe naturelle. En traversant le Mozambique, il a exacerbé une situation déjà précaire, causant des pertes humaines et matérielles considérables.
Le cyclone Chido a laissé une trace dévastatrice à son passage, particulièrement sur l’île de Mayotte et le continent africain. Après sa frappe meurtrière sur Mayotte, il a poursuivi sa route vers le Mozambique, où les conséquences ont été dramatiques. Le dernier bilan officiel, daté du 23 décembre 2024, indique que 120 personnes ont perdu la vie au Mozambique, un chiffre en augmentation de 26 décès par rapport au jour précédent.
“A l’annonce de l’arrivée du cyclone Guido au Mozambique,les gouvernements mozambicains auraient dû donner l’alerte et évacuer les populations.D’autant plus qu’il avait l’information rendue publique par la France sur la trajectoire et la violence de ces cyclones.Le gouvernement mozambicain n’a rien fait et il ne peut imputer cette attitude à la crise politique qui sévit actuellement dans ces pays. “
Kerwin MAYIZO, Analyste politique – RD Congo
Le cyclone, qui a frappé le continent le 15 décembre, a causé de lourdes pertes au Mozambique, avec plus de 900 blessés selon le décompte du 23 décembre et plus de 110 000 maisons détruites, aggravant la situation dans un pays déjà fragilisé par des sécheresses. Il a également fait 13 morts au Malawi, où son intensité a diminué en s’enfonçant dans les terres. À Mayotte, on déplore 35 décès, mais les autorités redoutent un bilan bien plus élevé, pouvant atteindre plusieurs centaines, voire un millier de victimes.
“ Maintenant que le cyclone est passé avec les dégâts que l’on sait sur le plan humain 94 morts et matériels (supprimer cette mention). Le gouvernement mozambicain ne s’est pas montré efficace dans l’aide aux sinistrés et dans la résolution du problème. Cette fois-ci, il peut maintenant à juste titre, l’imputer en partie à la crise politique et à l’indifférence des pays qu’on appelle communauté internationale et qui laisse la population dans une certaine détresse. Et le gouvernement apparaît irresponsable et impuissant.“
Kerwin MAYIZO, Analyste politique – RD Congo
L’ampleur de ces tragédies met en lumière la vulnérabilité des pays de cette région face aux catastrophes naturelles et les défis considérables en matière de réponse humanitaire et de reconstruction.