En moins de 24 heures, le gouvernement namibien a réagi aux informations indiquant que Shell envisageait d’évacuer des puits d’exploration d’environ 400 millions de dollars, principalement en lien avec certaines de ses découvertes dans la nation. Le ministère de l’Énergie et des Mines, dans une déclaration du jeudi 9 janvier 2025, reconnaît que le choix de la compagnie britannique ne provoquera pas d’effet notable sur le développement du pétrole et du gaz en Namibie.
Malgré les déclarations de Shell indiquant que les récentes découvertes effectuées dans plusieurs puits forés au PEL 3 ne sont pas exploitables sur le plan commercial, les perspectives de développement du pétrole et du gaz en Namibie demeurent favorables. D’après le ministre, la récente déclaration selon laquelle Shell envisageait de fermer des puits d’exploration d’environ 400 millions de dollars est désolante, mais elle ne provoquera pas d’effet notable sur la prospection et l’exploitation du pétrole et du gaz en Namibie, pays qui n’est pas encore un producteur d’hydrocarbures.
« Les découvertes collectives des neuf puits forés représentent des volumes importants d’accumulation d’hydrocarbures. Le gouvernement namibien reste déterminé à exploiter ces découvertes, qui sont considérées comme commercialement viables. Nous sommes déterminés à faire progresser ces opportunités avec le bon partenaire et le bon engagement d’investissement. »
Tom Alweendo, Ministre des Mines et de l’Énergie – Namibie
Selon le ministre, les progrès réalisés par TotalEnergies dans sa campagne d’exploration multi-puits au sein du bloc 2913B est comme un indicateur de dynamisme constant. En même temps, le puits Kapana 1X situé dans le PEL90 est en train d’être foré. Ces activités soulignent l’engagement des principales sociétés pétrolières à exploiter les ressources offshore de la Namibie.
« Nous pensons que nous n’avons fait qu’effleurer la surface des ressources offshore du pays. Nous continuerons à travailler avec des entreprises spécialisées pour développer ces ressources »
Tom Alweendo, Ministre des Mines et de l’Énergie – Namibie
Pour rappel, Le géant énergétique Shell, basé au Royaume-Uni, qui a foré 8 puits depuis 2022, a décidé le 8 janvier 2025 de déprécier 400 millions de dollars, invoquant des difficultés techniques et géologiques rencontrées sur le permis d’exploration pétrolière (PEL) 39, car sa découverte de pétrole dans le bassin d’Orange au large des côtes de la Namibie ne peut pas être confirmée pour un développement commercial à ce stade.