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Niger : Foumakoye Gado succède au président Mohamed Bazoum à la tête du PNDS

Niger : Foumakoye Gado succède au président Mohamed Bazoum à la tête du PNDS

Le Parti nigerien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), le parti au pouvoir au Niger, a un nouveau président. Il s’agit de Foumakoye Gado, fidèle de l’ex-président Mahamadou Issoufou. Il a été porté à la tête de cette formation politique le 25 décembre 2022, au terme d’une élection remportée haut la main par 300 voix sur 300. Il remplace à ce poste l’actuel président de la République, Mohamed Bazoum.

Foumakoye Gado est le nouveau président du PNDS, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme. Il a été porté à la tête de cette formation politique le 25 décembre 2022 en remplacement de Mohamed Bazoum, l’actuel président de la République. Le passage de témoin a eu lieu à l’occasion de la deuxième journée des assises du congrès du PNDS, principal parti au pouvoir. Une transition à la tête de la direction du parti au pouvoir, qui démarque le Niger dans une région en proie à des coups d’État. 

“Au-delà de cette symbolique de transmission de pouvoir au sein de son parti, nous estimons que cette pratique pourra se perpétuer au niveau de l’exécutif nigérien à tous les niveaux. Il faut que cette démocratie puisse se perpétuer davantage dans un continent où de plus en plus les ruptures constitutionnelles ou les coups d’État sont devenus cas d’école en termes d’effet de contamination dans tout notre espace géopolitique en tant que tel”.

Aboudramane Coulibaly, Analyste politique

Depuis la présidence de Mahamadou Issoufou, le Niger se veut un État ancré dans les pratiques démocratiques. Pour les observateurs de la scène politique nigérienne, cette alternance à la tête du parti au pouvoir, le PNDS, est de bonne augure pour l’environnement des affaires au Niger. 

Le président Mohamed Bazoum s’engage donc sur la même trajectoire que son prédécesseur dans le cadre d’un ancrage démocratique au sein des pratiques politiques au Niger. La démocratie aujourd’hui est l’expression la plus solennelle du retour de l’État de droit pour pouvoir attirer les investissements au plan international. En engageant le Niger sur la voie démocratique, cela va permettre davantage à ce pays de tirer d’énormes avantages des dividendes démocratiques dans lequel ce pays s’est engagé depuis quasiment quelques années.

Aboudramane Coulibaly, Analyste politique

Le Niger a connu un cycle de coups d’État. Après Mahamadou Issoufou, à la tête du Niger entre avril 2011 et avril 2021, Mohamed Bazoum est le deuxième président démocratiquement élu qu’a connu le pays.

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