Selon le rapport sur les flux de population au Niger, publié par l’Organisation internationale des migrations (OIM), plusieurs centaines de personnes sont mortes ou portées disparues sur les routes migratoires irrégulières qui traversent le Niger vers l’Afrique du Nord, à travers le désert, au cours du premier trimestre de cette année. Les flux de population au Niger sont en hausse de 20 % au premier trimestre de cette année, par rapport aux trois derniers mois de 2022, note ce rapport de l’OIM. Un tiers de ces flux sont des mouvements internes au Niger, le reste est transfrontalier, qu’il s’agisse d’entrer ou de sortir du pays. Les données sont recueillies auprès des voyageurs à dix points de passage pour analyser les tendances de mobilité.