La Banque centrale du Nigeria (CBN) a annoncé, le jeudi 28 mars 2024, de nouvelles exigences en matière de capital social minimum pour les banques commerciales, les banques d’affaires. Ainsi, le capital minimum des banques commerciales opérant à l’international passera à 370 millions de dollars d’ici 2 ans. Cette mesure est précisée dans une circulaire de la Banque centrale du Nigeria. Pour le régulateur, il s’agit de renforcer la résilience du secteur face à des défis tels que la forte dévaluation du naira, l’inflation élevée et la faiblesse de l’économie.
La Banque centrale du Nigeria a récemment annoncé une mesure visant à rehausser le capital minimum des banques commerciales exerçant à l’international dans le pays. Dans le cadre de la nouvelle réglementation, d’ici 2026, le capital minimum requis pour ces établissements financiers sera porté à 500 milliards de nairas environ 370 millions de dollars. soit dix fois plus que l’exigence précédente de 50 milliards de nairas. Cette décision stratégique vise à renforcer la résilience, la solidité et la solvabilité des banques concernées, et à promouvoir un secteur financier plus robuste et stable.
Le Nigeria a toujours été un modèle en ce qui concerne la prudence et la solidité de ses banques. Le Nigeria était parmi les premier pays à avoir augmenté le besoin de son propre afin de pouvoir pousser ses petites banques à pouvoir se mettre ensemble pour avoir des unités qui ont la capacité de financer l’économie. Je crois que remonter à 370 millions de dollars, le capital propre d’une banque n’est même pas une prouesse, en tant que telle , on devrait aller aux alentours d’un milliard de dollars. Cela permettrait à la multitude micro banques qu’il ya sur le continent à pouvoir faire des groupes qui valent réellement la peine, qui ont la capacité d’intervenir dans l’économie africaine.
Al KITENGE, Économiste
De même, les banques opérant uniquement dans le pays devront désormais disposer d’un capital de 200 milliards de nairas, contre 25 milliards de nairas auparavant, comme l’indique un communiqué de l’institution basée à Abuja.
Je crois que cette résolution de la Banque centrale du Nigeria est une très bonne décision dans la mesure ou surtout la classe nigériane étant en situation difficile, les difficultés que le Nigeria a connu par rapport à son extraversion économique , qui a raréfié les devises dans l’économie nationale en les pompant vers l’extérieur. Alors que le Nigeria a une capacité énorme à pouvoir faire l’économie domestique sa puissance économique.
Al KITENGE, Économiste
Pour rappel, au Nigeria, l’inflation a bondi à plus de 30 % en rythme annuel, ce qui représente le niveau le plus élevé depuis près de trente ans. Cette forte hausse des prix a exacerbé une crise du coût de la vie, posant des problèmes importants à des millions de personnes dans la nation la plus peuplée d’Afrique, qui luttent pour se procurer les produits de première nécessité.