La traite des êtres humains reste un problème persistant en Ouganda, où l’attrait de l’emploi à l’étranger continue de piéger des milliers de citoyens vulnérables chaque année. Cependant, le gouvernement a fait des progrès significatifs dans la lutte contre ce fléau des temps modernes, avec plus de 1000 victimes de la traite identifiées et secourues dans le pays. Les autorités ont mis en place des mesures strictes d’enregistrement et de réglementation des agences de recrutement, ainsi qu’un mécanisme de suivi des Ougandais travaillant à l’étranger.
Le gouvernement ougandais a réalisé des progrès significatifs dans la lutte contre la traite des êtres humains, avec plus de 1 000 victimes identifiées et secourues dans le pays. Ces victimes sont souvent âgées de 13 à 24 ans et sont principalement exploitées pour travailler à l’étranger ou dans le secteur de la prostitution. Selon Esther Davinia Anyakun, la ministre du Travail, les entreprises non agréées sont largement impliquées dans ce fléau qui touche ce pays d’Afrique de l’Est.
« Les gens sont victimes de la traite des êtres humains par des entreprises qui ne sont pas agréées par le gouvernement, et c’est ainsi qu’ils se retrouvent dans ces pays étrangers. Ils finissent par faire des choses illégales. »
Esther Davinia Anyakun, Ministre du travail – Ouganda
Malgré les efforts considérables déployés par le gouvernement ougandais, la traite des êtres humains reste un problème persistant dans le pays, avec 3 259 victimes recensées entre 2023 et 2024, et plus de 1 900 enfants ougandais auraient été victimes de la traite. Les autorités ont mis en œuvre des mesures strictes d’enregistrement et de réglementation pour les agences de recrutement, ainsi qu’un mécanisme de suivi pour surveiller les Ougandais travaillant à l’étranger.
« Le système d’information sur la gestion de l’emploi permet de coordonner toutes les personnes que nous envoyons… nous sommes en mesure de savoir où elles se trouvent… et de coordonner également avec l’entreprise qui les reçoit à l’autre bout ».
Esther Davinia Anyakun, Ministre du travail – Ouganda
Les fonctionnaires soulignent également l’importance d’impliquer de multiples parties prenantes, y compris les communautés locales, les organisations de la société civile et les partenaires internationaux. Les campagnes de sensibilisation du public, l’application plus stricte des lois existantes et le renforcement de la coopération transfrontalière sont autant de composantes essentielles de la lutte contre ce fléau des temps modernes.