La République Démocratique du Congo (RDC) fait face à une montée du banditisme urbain, notamment dans sa capitale, Kinshasa, où les autorités ont pris des mesures radicales pour lutter contre l’insécurité grandissante. C’est ainsi que le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe a récemment condamné à mort plusieurs jeunes bandits urbains, appelés kuluna, responsables de divers actes de violence et de criminalité dans la capitale de la RDC. Le ministère de la Justice a annoncé que ces criminels seront désormais transférés dans des établissements pénitentiaires de haute sécurité, loin de leur milieu d’origine.
Dans un contexte marqué par une vague de vols, de meurtres et d’autres formes de violences dans les centres urbains, les autorités de la République Démocratique du Congo (RDC) ont annoncé leur ferme volonté d’appliquer la peine de mort pour dissuader les criminels et restaurer l’ordre public. C’est à cet effet que plus de 170 personnes, qui seraient liées aux bandes criminelles communément appelées « Kulana », ont été transférées depuis la capitale Kinshasa jusqu’à une prison dans le nord-ouest du pays où ils attendent l’exécution de la peine de mort.
Les cours des tribunaux congolais condamnent les kaluna à la peine de mort. Qu’elle doit être l’attitude du ministre de la justice ? Et ce n’est pas évidemment tous qui sont condamnés à la peine de mort.
Constant Mutamba, Ministre de la Justice, garde des Sceaux
L’ampleur du phénomène criminel en RDC a conduit la police à lancer une vaste opération de traque dans la capitale, Kinshasa, ainsi que dans d’autres grandes villes du pays. Étant responsables de nombreux meurtres, vols et actes de violence, les bandits urbains appelés kulunas jugés et condamnés à mort par les tribunaux, ont été transférés dans des prisons de haute sécurité, selon les autorités.
Il y a eu plus de 500 personnes arrêtées comme des kaluna. Certains ont été tout simplement libérés parce que les preuves n’étaient pas établies. Mais ceux qui sont condamné à la peine de mort, étant donné qu’on a levé le moratoire sur l’exécution de la peine de mort, qu’elle altitude on adopte? C’est la fermeté.
Constant Mutamba, Ministre de la Justice, garde des Sceaux
Le ministre de la Justice congolaise a rappelé l’importance de prendre des mesures de dissuasion fortes et immédiates contre la violence des gangs urbains. Par ailleurs, le gouvernement congolais semble avoir tiré les leçons de ce phénomène en Haïti, où la violence des gangs urbains a conduit à une déstabilisation politique majeure et au renversement du régime en place et entend éviter qu’une dynamique similaire ne se développe en République démocratique du Congo.