Dans un communiqué daté du 4 décembre, le Ministère de la Santé publique de République démocratique du Congo alerte sur une maladie d’origine inconnue qui sévit dans la province du Kwango, précisément dans la zone de Panzi. A ce jour, la maladie a fait 79 victimes et 376 personnes infectées. Les symptômes sont proches de ceux d’une grippe : fièvre, toux, écoulement nasal et maux de tête, selon le ministère de la Santé.
Une mystérieuse maladie sème la peur en République démocratique du Congo (RDC). Depuis le 24 octobre 2024, une maladie non déterminée (MND), qualifiée de mystérieuse, a fait près de 79 victimes et 376 personnes infectées, dans la province du Kwango, précisément dans la zone de Panzi, selon le ministère de la santé. quelles sont ces origines et pourquoi touche-t-elle particulièrement dans cette région isolée. Un communiqué daté du 4 décembre 2024, du ministère de la santé de la RD Congo a donné l’alerte .
Cela ressemble à une maladie de type respiratoire. J’ai dit : on dirait. Nous avons reçu l’alerte il y a seulement quatre ou cinq jours, alors ne pensez pas qu’en quatre ou cinq jours nous pouvons déjà identifier le mode de transmission.
SAMUEL-ROGER KAMBA , Ministre de la Santé
Les personnes infectées présentent des symptômes grippaux, à savoir la fièvre, maux de tête, écoulement nasal, toux, difficultés respiratoires et anémie. Selon les autorités sanitaires de la RDC et le centre de contrôle des maladies en Afrique, le problème est pris en charge de façon beaucoup plus rapide qu’il y a quatre ans pour le Covid-19 ou Ebola en 2014.
Nous avons déjà positionné des équipe au niveau central, qui vont quitter d’ici 24h, pour aller rejoindre la zone de santé de Panzi, pour aller apporter du support à l’équipe provincial et à l’équipe de la zone de santé.
Jean Kaseya, directeur général d’Africa CDC
Selon les premières données disponibles, la mystérieuse maladie touche particulièrement les plus jeunes, 40 % des cas concernant des enfants de moins de 5 ans. Est-ce une grippe saisonnière qui frappe plus durement une population fragile ou s’agit-il d’un nouveau virus, s’interrogent les épidémiologistes?