Rémy Ngoy Lumbu est le Président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Docteur en droit d’origine congolaise, il a axé son action au sein de l’Union Africaine sur l’adhésion de tous les Etats africains à la charte africaine des droits de l’homme. Le but est de trouver des solutions africaines aux problèmes africains.
Originaire de la République démocratique du Congo, Rémy Ngoy Lumbu occupe depuis 2021 au sein de l’Union Africaine le poste de Président de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Docteur en droit, Rémy Ngoy Lumbu considère que la promotion des droits de l’homme a beaucoup évolué au cours des dernières années mais gagnerait à l’être encore plus grâce à l’appui et la participation active de tous les pays africains.
La commission a fait beaucoup de missions de promotion de droits de l’homme dans de nombreux pays pour faire connaître la charte africaine des droits de l’homme et des peuples et ses protocoles. Seulement ce n’est pas encore un instrument qui a été ratifié par tous les états notamment le Maroc.Dans le domaine de la promotion, nous avons fait un grand pas. De nombreux documents ont été signés et traduit dans les langues officielles de l’Union Africaine.Mais je ne dis pas que c’est tout, il y a encore d’autre notamment le droit émergent à sensibiliser les états sur la question.
Rémy Ngoy Lumbu, Président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples
En 35 ans d’existence la commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples a traité près de 850 affaires. D’où la nécessité selon Rémy Ngoy, d’œuvrer en faveur des transitions démocratiques notamment en Afrique de l’ouest et multiplier les missions pour trouver des solutions aux changements anticonstitutionnels de gouvernement tout en contextualisant des solutions africaines aux problèmes africains.
Nous voulons que les institutions nationales des droits de l’homme puissent aider les populations africaines lorsqu’elles ne sont pas satisfaites sur le plan national dans le domaine des droits de l’homme à regarder du côté de la commission. Nous voulons également demander à certaines ONG qui travaillent dans le domaine du contentieux à devoir se rapprocher des populations.
Rémy Ngoy Lumbu,, Président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples
Les irrégularités dans le respect des droits de l’homme en Afrique sont courantes. L’insécurité grandissante dans l’Est de la République Démocratique du Congo, la multiplication d’attaques terroristes en Afrique de l’Ouest. Des faits marquants qui appellent à l’unité des africains dans la lutte contre ces fléaux qui gangrènent la société et sont un frein à son épanouissement.
Nous avons mutualisé nos efforts pour que la cour puisse avoir énormément d’affaire parce que les Etats ont voulu qu’il y ait une commission qui soit complétée par la cour et ensemble, nous devons mettre nos énergies en commun pour protéger le système africaion de protection des droits de l’homme.
Rémy Ngoy Lumbu, Président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples
Pour une meilleure interaction des ONG d’Afrique avec le système africain des Droits de l’homme, les Etats ont intégré dans leur gouvernance des systèmes d’enseignement les droits de l’homme. Avec la mise à contribution de tous, Rémy Ngoy Lumbu, Président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples espère sensibiliser et réduire considérablement les atteintes aux droits de l’homme en Afrique.