Gouvernements, communautés économiques régionales, partenaires au développement et jeunesse africaine sont des acteurs de premier plan face à la sécheresse et aux migrations qui en résultent sur le continent. L’Afrique a adopté une vision commune pour sa résilience climatique. Le continent est particulièrement touché par le changement climatique alors qu’il est responsable d’à peine 3% d’émission mondiale de gaz à effet de serre. Alors que les pays en développement évaluent leurs besoins financiers face aux défis climatiques à 600 milliards par an, la part de l’Afrique se chiffre à 100 milliards de FCFA. L’Afrique appelle à plus de justice dans le financement de résilience face aux changements climatiques.
La lutte contre les effets du changement climatique interpelle l’Afrique dans sa globalité. Gouvernements, communautés économiques régionales partenaires au développement et jeunesse africaine sont des acteurs de premier plan face à la sécheresse et aux migrations qui en résultent sur le continent. Alors que le continent africain abrite la 27ème Conférence internationale des Nations Unies sur les changements climatiques à Charm el-Cheikh, en Egypte, l’Afrique a adopté une vision commune pour sa résilience climatique.
L’Afrique qui est particulièrement touchée par le changement climatique émet à peine 3% de gaz à effet de serre du monde. Victimes d’inondations et de vagues de sécheresse de plus en plus rudes depuis quatre ans, le continent est résolument engagé dans sa transition écologique. L’Afrique veut s’outiller de politiques climatiques adaptées et inclusives.
L’objectif commun de l’Union africaine et ses États membres à la Cop 27 est consigné dans la Déclaration de Kampala du 29 juillet 2022. Les dirigeants africains établissent désormais un lien entre les changements climatiques et l’accentuation des flux migratoires sur le continent. En Ethiopie par exemple, 19,7% des déplacés internes sont contraints à fuir leurs ménages en raison de la sécheresse. De plus, la faible pluviométrie expose 45,6% de la population africaine à l’insécurité alimentaire.
La résilience face aux changements climatiques a un coût. Alors que les pays en développement évaluent leurs besoins financiers face aux défis climatiques à 600 milliards par an, la part de l’Afrique se chiffre à 100 milliards de Fcfa. L’enveloppe, déjà jugée dérisoire par les dirigeants africains, peine à être mobilisée depuis 2020. L’Afrique appelle à plus de justice dans le financement de résilience face aux changements climatiques.