Au Sénégal, le financement des besoins actuels pour l’approvisionnement en eau potable est estimé à 1627 milliards FCFA. C’est le montant qui a été défini lors du conseil interministériel tenu le 27 août 2024, présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko. Des réformes et un ambitieux programme de transfert d’eau ont été élaborés, on enregistre 30 mesures prises à l’issue de ce conseil. Selon les autorités, ces mesures montrent l’engagement du Sénégal à répondre aux besoins essentiels de sa population en matière d’eau potable et d’assainissement.
L’accès équitable à l’eau potable pour tous et principalement dans les zones rurales, est une priorité pour le gouvernement sénégalais, qui met en place plusieurs réformes dans ce sens. Les défis liés à l’approvisionnement en eau potable ont été étudiés le 27 août 2024, lors d’un conseil interministériel présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko. De ce conseil, il en ressort la nécessité de mettre à disposition 1627 milliards FCFA afin de garantir la fourniture d’eau potable durant les prochaines années. Des réformes et un ambitieux programme de transferts d’eau ont été élaborés, on enregistre 30 mesures prises à l’issue de ce conseil.
Ousmane SONKO, Premier ministre du Sénégal
Le Sénégal fait face à plusieurs défis majeurs liés à l’approvisionnement en eau potable, notamment les disparités régionales, le stress hydrique croissant, avec une augmentation prévue de 30 % à 60 % des prélèvements d’eau d’ici 2035, ce malgré un taux d’accès amélioré de 96,9% et des investissements de près de 200 milliards de francs CFA au cours des dix dernières années. Des régions telles que Kolda, Kédougou, Sédhiou, et Ziguinchor restent celles, particulièrement touchées par des disparités. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, est chargé, avant la fin d’octobre 2024 d’organiser de larges concertations sur l’eau et l’assainissement.
Ousmane SONKO, Premier ministre du Sénégal
Selon les autorités du pays, les réformes mises en place pour pallier le déficit en eau, sont conformes aux Objectifs du Développement durable (ODD) 2030 et à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Une évaluation indépendante de la réforme du service public de l’eau potable en milieu rural est prévue d’ici fin 2024 pour combler les insuffisances.