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Sénégal : 3 500 milliards de FCFA pour assurer une distribution d’eau efficace et sûre

Le gouvernement sénégalais à travers le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a présidé, le 13 septembre 2024, la cérémonie de mise en place d’une plateforme de financement du Programme national de Sécurité de l’Eau et de la phase 1 des Autoroutes de l’Eau. Le programme a pour objectif de renforcer la sécurité de l’eau au Sénégal à travers un financement innovant et structuré. Ce projet d’un coût total estimé à environ 3 500 milliards de FCFA, permettra au Sénégal d’avoir un accès universel à l’eau, favorise l’agriculture pour atteindre la souveraineté alimentaire. 

Au Sénégal, le secteur de l’eau occupe une place centrale dans le projet qui représente la nouvelle vision du président Bassirou Diomaye Faye en matière de développement économique et social. Le gouvernement ambitionne de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre des projets hydrauliques prioritaires tels que la phase 1 de l’autoroute de l’eau. Ce programme, d’un coût total de 3 500 milliards de FCFA, vise à assurer un accès durable et équitable à l’eau potable et à l’assainissement pour tous les Sénégalais, ce qui revêt une importance particulière dans un pays où les défis liés à l’eau sont de plus en plus urgents en raison du changement climatique et de la croissance démographique.

“Globalement nous allons arriver autour de 3500 milliards. La première phase sur l’axe de transfert de Lac de Guiers vers Dakar, on est sur à peu près 610 milliards. Si on y ajoute le besoin parce que le temps de construire, on ira vers 2029 pour le réaliser et le lancer 2030 au plus tard. Dans la phase intermédiaire où on avait déjà annoncé un stress hydrique, c’est -à -dire à partir de 2027-2028, on aura besoin de grande quantité d’eau dans le DMT (Dakar, Mbour et Thiès). En attendant qu’on finisse le grand transfert, la SONES va réaliser des investissements qui vont aussi continuer à donner de l’eau aux populations de Dakar, Mbour et Thiès et les autres régions.”

Cheikh Tidiane Dieye, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement – Sénégal

“Nous savons que pour garantir l’accès à tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau, il nous faut un partenariat divers, solide et qui met l’ensemble des acteurs autour de la table.”

Ousmane Diagana – Vice-président de la Banque mondiale, Afrique de l’Ouest et du Centre – Mauritanie

Cet engagement du gouvernement sénégalais s’inscrit dans une volonté plus large de répondre aux défis liés à l’eau, tout en soutenant l’agriculture à grande échelle. 

“Le programme de transfert d’eau initié par mon collègue va permettre de libérer des centaines de milliers d’hectares non loin de ces couloirs, de ces corridors de transfert d’eau qui vont nous permettre de produire au Sénégal ce que nous consommons.”

Mabouba Diagne, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage – Sénégal

Selon les experts, les projets de transfert d’eau sont estimés à un coût total de 4,758 milliards de francs CFA, tandis que pour la valorisation des eaux de surface, le coût global estimé des projets susvisés est de 530 milliards de francs CFA.

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