Le Programme d’Accélération de la Sécurisation Sociale (PASS) du Sénégal a bénéficié du soutien du Fonds international de développement agricole (FIDA) d’un montant de 52 milliards FCFA. Cette enveloppe devrait permettre à l’Etat sénégalais de renforcer les initiatives en faveur des secteurs clés de l’agriculture et l’agroalimentaire afin d’intensifier sa politique de souveraineté alimentaire.
52 milliards FCFA : c’est le plus important prêt jamais accordé au Sénégal par le Fonds international de développement agricole (FIDA). Cette ligne de financement allouée par l’institution spécialisée du système des Nations unies est principalement destinée au Projet d’Appui à la Souveraineté Alimentaire au Sénégal (PASS). Ce projet vise à renforcer la résilience des agriculteurs et à améliorer les conditions de vie des communautés rurales au Sénégal.
La politique agricole du Sénégal est loin d’être satisfaisante. En tout cas par rapport à l’objectif des différents régimes qui ont déclaré l’autosuffisance alimentaire. Mais aujourd’hui, on constate que beaucoup d’organismes convergent vers cet objectif pour appuyer le gouvernement à atteindre cet objectif, surtout dans des consommations massives comme le blé et le riz.
Meissa BABOU, Économiste – Sénégal
Comme de nombreux pays, le Sénégal fait de sa souveraineté alimentaire une priorité. A cet effet, le ministère sénégalais de l’agriculture de la souveraineté alimentaire et de l’élevage indique que cet engagement du FIDA vise à accompagner le pays dans sa nouvelle politique agricole et d’élevage. Cette initiative s’aligne sur les 10 projets prioritaires stratégiques identifiés qui permettront au Sénégal d’assurer sa souveraineté alimentaire.
Le projet d’appui à la souveraineté alimentaire au Sénégal permet de doter les populations rurales d’une meilleure alimentation en mettant aussi en les mettant en activité. Ce qui leur permettra d’avoir un revenu conséquent. Par ce projet aussi on peut lutter contre ce chômage massif en milieu rural.
Meissa BABOU, Économiste – Sénégal
Le Sénégal importe 70% de ses produits alimentaires. Ce qui expose les ménages à l’instabilité des marchés extérieurs. Le gouvernement sénégalais bien conscient de l’urgence à agir face aux besoins du pays en matière d’autosuffisance et de souveraineté et de sécurité alimentaire, prévoit d’élaborer une stratégie nationale de souveraineté alimentaire, pour un coût de 8,1 milliards USD sur cinq ans sur la période 2024-2029.