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Sénégal : le président Macky Sall annonce la fin de son mandat le 2 avril

Dans une interview accordée à la presse nationale jeudi 22 février en soirée , le président de la République, Macky Sall, a indiqué qu’il ne compte pas prolonger son mandat. La date de l’élection présidentielle de 2024 remise entre les mains des participants au dialogue national, dont l’ouverture est prévue le 26 février 2024.

Face à la polémique persistante après le report de l’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue le 25 février, le chef de l’Etat sortant, Macky Sall, a accordé une interview à la presse nationale le 22 février pour clarifier ses actions. 

“Je compte, après le 2 avril, quitter mes fonctions de président de la République”, a rassuré d’emblée dans cette interview le président Macky Sall, rassurant sur le fait qu’il ne compte pas prolonger le mandat qui lui a été accordé le 2 avril 2019. Il a toutefois précisé qu’il ne fallait pas confondre la fin du mandat et la date de la tenue de l’élection. 

“Il n’a jamais été question de dépasser le terme de mon mandat constitutionnel”, s’est indigné Macky Sall critiquant une “campagne” de médias internationaux et d’organisations qui a suivi l’annonce du report de la présidentielle après un décret entérinant l’adoption d’un texte de loi au parlement sénégalais, texte invalidé par le Conseil constitutionnel le 15 février et qui consacrait le report du scrutin du 25 février au 15 décembre. 

Quelle date pour l’élection présidentielle ? A cette question, le chef de l’Etat, qui achève son deuxième et dernier mandat le 2 avril, a souligné qu’il appartient au dialogue national, prévu le 26 février et qui ne devrait pas excéder deux jours, de fixer une date. S’il y a consensus entre les partisans de l’élection avant le 2 avril et ceux en faveur d’une élection après le 2 avril, le président a indiqué qu’il prendra aussitôt un décret. S’il n’y a pas consensus, l’arbitrage sera laissé au Conseil constitutionnel, a-t-il indiqué. 

“Je suis un démocrate, je n’ai violé aucune règle”, s’est défendu Macky Sall, expliquant que l’actualité au Sénégal ces deux derniers mois relevait d’un dialogue des institutions. 

Pour apaiser le climat politique, le président sénégalais sortant a révélé que le gouvernement prépare un projet de loi portant amnistie et qui devrait concerner des acteurs politiques actuellement en détention ainsi que des personnes arrêtées lors de manifestations politiques. 

Le 20 janvier 2024, le Conseil constitutionnel avait publié une liste définitive de 20 candidats, qui ne comprenait pas le nom de Karim Wade, opposant et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade; et Ousmane Sonko, incarcéré et dont le parti politique (Pastef) avait été dissous. Le second leader du Pastef, choisi par le parti pour la présidentielle, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est lui aussi actuellement en détention pour, entre autres, appel à l’insurrection, atteinte à la sûreté de l’Etat. 

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