Au Sénégal, 1 139 ménages ont été touchés par les inondations à Touba, la ville sainte du pays, c’est ce qu’ont déclaré les autorités de l’arrondissement de Ndame, mercredi 2 octobre 2024. Les inondations survenues de lundi 16 à mardi 17 septembre, ont causé d’importants dégâts. A cet effet une somme de 800 millions de FCfa a été collectée afin de soutenir les ménages impactés
Au moins 11.139 ménages ont été touchés par les inondations à Touba, dans le centre du Sénégal, c’est ce qu’ont déclaré les autorités de l’arrondissement de Ndame, mercredi 2 octobre 2024. Les inondations survenues à la mi-septembre, ont impacté la région entraînant d’importants dégâts matériels. Parmi les dommages on note, l’affaissement de murs de clôture, de bâtiments, ainsi que des pertes en vies humaines.
Avec des équipes qui ont été mandatées pour faire le tour de la ville de Touba pour aller dans toutes les maisons pour recenser ceux qui étaient sinistrés donc au bout du compte nous avons dénombré 11139 ménages qui ont été impactés par les inondations.
Abdoulaye Kharma, Sous-préfet de l’arrondissement de Ndame
Afin de soutenir les ménages touchés, un montant de près de 800 millions de FCFA a été collecté et chaque famille recevra une enveloppe en fonction de l’ampleur des dégâts, conformément au recensement. Aussi des denrées alimentaires seront distribuées selon Youssou Diop, représentant de l’organisation des mourides “Hizbut-Tarqiyyah.
Il y a des maisons qui sont affaissées, il y a deux ou trois personnes qui ont perdu la vie dans ces inondations, il y a des maisons qui sont encore occupées par les eaux, il y a des maisons dont les eaux ont été évacuées, il y’a aussi beaucoup de ménages qui ont perdu leur nourriture, leur habits etc.
Abdoulaye Kharma, Sous-préfet de l’arrondissement de Ndame
Fondée en 1887 par Cheikh Ahmadou Bamba, la ville de Touba, autrefois un modeste lieu isolé dans une zone aride, devenue l’une des plus grandes agglomérations du Sénégal, fait face à des inondations récurrentes à chaque saison des pluies. Ceci s’explique par l’occupation des terrains théoriquement inconstructibles, souvent situés dans des bassins de rétention naturels. Ces zones, initialement prévues pour recueillir l’excès d’eau pendant la saison des pluies, ont été envahies par des constructions non planifiées.