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Sénégal : Un dispositif de riposte contre le Mpox mise en place au niveau des frontières

Alors que l’Organisation mondiale de la santé a officiellement déclaré depuis le 14 août 2024, la flambée de variole du singe ou Mpox comme une urgence de santé publique mondiale, les autorités sanitaires sénégalaises ont annoncé vendredi 23 août 2024, avoir pris une série de mesures pour faire face à l’épidémie. A cet effet, un dispositif de surveillance est déjà en place à l’échelle nationale et a été renforcé au niveau des districts, du port et de l’aéroport.

“Beaucoup de cas ont été prélevés, plus d’une dizaine au niveau du Sénégal depuis le 14 août et tous ces cas sont revenus négatifs. Donc on peut dire qu’aujourd’hui au Sénégal, il n’y a pas de Mpox, quand bien même, dans le cas de renforcement du dispositif, on a identifié les districts prioritaires. Ils sont au nombre de 46. Parmi ces districts prioritaires, la plupart sont des districts qui sont au niveau frontalier terrestre. Le dispositif est renforcé à ce niveau, mais aussi au niveau de l’aéroport et du port.”

Dr Boly DIOP, Médecin-chef de la Division surveillance et riposte vaccinale Sénégal

Le ministère de la Santé du Sénégal rassure et confirme qu’aucun cas de Mpox n’a encore été détecté sur le territoire sénégalais. Il sensibilise et informe les populations sur les facteurs de risque de transmission de la maladie et les invite à respecter les Mesures d’hygiène élémentaires.

“Le meilleur moyen de prévention, c’est la vaccination. Il existe deux types de vaccin pour Mpox. Mais en dehors de la vaccination, ce sont les mesures d’hygiène élémentaires. C’est le lavage des mains à chaque situation critique.”

Dr Boly DIOP, Médecin-chef de la Division surveillance et riposte vaccinale Sénégal

La Mpox est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme, mais se transmet aussi par le biais d’un contact physique étroit. Plusieurs pays africains ont connu une recrudescence de cette maladie notamment la RDC, Le Burundi et le Kenya qui est considéré comme épicentre de cette pathologie. Quant au Rwanda, l’Ouganda, le Gabon et le Congo, ils ont déjà annoncé leurs premiers cas.

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