Pour le tourisme aux Seychelles, la préservation de l’environnement est un enjeu majeur. 53 des 66 plages de granit du pays sont en déclin depuis 2001 en raison de l’érosion côtière. Le nombre de touristes est passé de 304 000 en 2016 à 360 000 visiteurs avant la pandémie de coronavirus dans l’archipel.
La préservation de l’environnement est un enjeu majeur pour le tourisme aux Seychelles. 53 des 66 plages granitiques du pays sont en recul depuis 2001, à cause de l’érosion du littoral. Aux Seychelles, deux plans de gestion de l’Environnement ont été réalisés pour les décennies 1990-2000 et 2000-2010 sans produire de grande différence, alors que le nombre de touristes est passé de 304 000 en 2016 à 360.000 visiteurs avant la pandémie de covid-19.
“Le développement multisectoriel qu’apporte l’économie bleue va forcément impulser la croissance. Seulement, il existe un lien indéniable entre le développement et les risques écologiques. Connaissant cette réalité, nous nous efforçons de préserver nos côtes et notre océan”
Chrissent BARBE, Analyste des politiques environnementales
En mai 2022, la Banque Africaine de Développement a accordé une facilité flexible de 20 millions de dollars pour financer le programme d’appui à la gouvernance et aux réformes économiques des Seychelles. Ce programme, adopté en juin 2020, accorde une part importante au financement de la résilience climatique de l’Etat insulaire qui va enregistrer une vague de chaleur entre juin et septembre 2022.
“Nous voyons l’océan perdre de son étendue au fil du temps. Nous voulons certes le développement, mais il faut un développement durable. Nous ne voulons pas que les changements climatiques aient un impact sur notre environnement, raison pour laquelle nous nous engageons à suivre les recommandations de la COP26”
Phillianne ERNESTA, Directrice générale du département économie bleue
43% du territoire seychellois est aujourd’hui soumis à des règles de protection environnementale. L’élévation du niveau de la mer met en péril les îles coralliennes conduisant à la sanctuarisation de 30% des espaces océaniques des Seychelles.