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Sommet pour un nouveau pacte financier mondial : le président Paul Biya en défenseur des intérêts de l’Afrique

Sommet pour un pacte financier mondial : Le président Paul Biya en défenseur de l'Afrique

Les 22 et 23 juin 2023, à Paris en France, les acteurs et actrices du développement, les gouvernements, le secteur privé et les organisations de la société civile, vont travailler sur des propositions communes en matière de financement du développement et du climat, à l’occasion du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Ce sommet verra la participation des chefs d’État de pays du Nord comme du Sud ont été invités à participer au sommet, des dirigeants des banques multilatérales de développement, des organisations internationales, le secteur privé, les ONG internationales.

Afin de jeter les bases d’un nouveau système pour relever les défis communs tels que la lutte contre les inégalités, le changement climatique, la protection de la biodiversité, la communauté internationale envisage une nouvelle « boîte à outil » pour le financement. C’est dans ce contexte que se tiendra les 22 et 23 juin 2023 à Paris en France, le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Devant prendre part à ces rencontres, le président camerounais Paul BIYA considère que l’un des freins au développement de l’économie africaine est l’épineux problème de la disponibilité des financements.

“ L’Afrique ne représente qu’une portion congrue des ressources financières en circulation dans le monde. Son accès à ces ressources se fait à des taux prohibitifs. L’Afrique reste trop dépendante de l’aide publique au développement qui semble ne plus correspondre à nos besoins.”

Paul BIYA, Président de la république Cameroun

La communauté internationale entend ainsi réformer le système financier international.  Le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial sera l’occasion d’examiner les interactions entre réforme des banques multilatérales de développement, mobilisation des capitaux privés, financement pour le climat, infrastructures vertes et réponse aux enjeux de la dette. Cette dette dont les coûts du service devraient connaître des pics temporaires pour les pays africains d’ici 2024.

“L’Afrique a besoin d’un volume important de capitaux à long terme. Il serait donc souhaitable, d’œuvrer à la mise en place d’un véritable marché africain des capitaux, susceptible d’offrir des outils adaptés au financement du développement de l’Afrique. Ce qui permettra sa transformation structurelle.”

Paul BIYA, Président de la république Cameroun

Dans un contexte de multiples crises de défis mondiaux, l’architecture financière internationale de financement du développement et de l’action climatique montre ses limites et les appels à la réforme se multiplient. 

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