Le ministère public soudanais a lancé des poursuites pénales contre l’ancien Premier ministre Abdalla Hamdok, le 3 avril 2024. Le chef de la coalition démocratique Taqadum est visé par une procédure liée au conflit en cours dans le pays. Les accusations incluent l’incitation à la guerre contre l’État, l’atteinte à l’ordre constitutionnel et les crimes contre l’humanité. Ces accusations sont passibles de la peine de mort en vertu de la loi soudanaise. Selon des médias locaux, l’armée soudanaise considère les membres de l’alliance démocratique Taqadum comme des émissaires des Forces de défense rapide depuis la signature d’une déclaration commune pour un cessez-le-feu entre les deux parties en janvier 2024.