Après trois semaines de grève, les syndicats de la magistrature du Tchad ont décidé de suspendre leur mouvement déclenché pour protester contre le climat d’insécurité dans lequel ils travaillent. Parmi les participants à l’assemblée générale, la plupart des magistrats ont plaidé pour que la grève soit prolongée. Les armes de poing qu’ils réclament pour leur protection n’ont toujours pas été mises à disposition, moins encore l’augmentation de leur salaire, qui n’est toujours pas effective.