En conférence de presse, samedi 20 avril 2024 à Lomé, les responsables du Front « Touche pas à Ma Constitution » ont dénoncé la nouvelle constitution adoptée le 19 avril 2024 par les députés en fin de mandat depuis 30 décembre 2023. Ils parlent d’un coup d’Etat constitutionnel et invitent le peuple togolais à rester déterminé pour des actions d’envergure dans les prochains jours. Le texte qui a recueilli le vote des 4/5e de l’Assemblée nationale, soit 87 voix pour, acte la disparition du suffrage direct pour choisir le président de la République. L’opposition y voit une manœuvre de la part de Faure Gnassingbé pour se maintenir au pouvoir. Le chef de l’Etat qui avait déjà réaménagé la Constitution en 2019, doit encore être promulguée la nouvelle loi fondamentale avant son entrée en vigueur.