Les libertés en Tunisie sont menacées sous le régime du président Kais Saied, utilisant la justice et la police pour punir les opposants, ont déclaré dix groupes de défense des droits locaux lors d’une conférence commune samedi 17 mai. Durant le mois de mai, la police a arrêté dix personnes, dont des avocats et des journalistes. Des milliers d’avocats ont entamé une grève après des descentes policières au siège de l’Ordre des avocats. Les groupes de défense appellent à un front uni contre ces attaques contre les libertés. Le président Saied affirme que ces mesures visent à lutter contre le chaos et la corruption, mais les opposants politiques dénoncent une grave menace pour les libertés, notamment la liberté d’expression.