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Zambie : l’ex-président Edgar Lungu exclu des élections générales de 2026

Zambie : l'ex-président Edgar Lungu exclu des élections générales de 2026

La Cour constitutionnelle en Zambie a statué le 11 Décembre 2024,  que l’ancien président Edgar Lungu n’était pas éligible pour briguer un troisième mandat. La décision de la Cour intervient après que Lungu a annoncé son retour à la politique active l’année dernière.

La plus haute juridiction zambienne a interdit à l’ancien président Edgar Lungu de se représenter aux élections de 2026.La Cour constitutionnelle a estimé que l’homme politique de 68 ans avait déjà effectué les deux mandats maximums autorisés par la loi. M. Lungu a été élu président pour la première fois en janvier 2015 afin d’exercer les 20 mois restants du mandat de son prédécesseur. Le président Michael Sata est décédé en octobre 2014.

M. Lungu a été élu à deux reprises et a exercé ses fonctions à deux reprises. L’article 106/3 de la Constitution rend le défendeur inéligible à toute élection future en tant que candidat à la présidence. 

ARNOLD SHILIWI, Président adjoint de la Cour constitutionnelleZambie

M. Lungu avait fait valoir que cela ne devait pas compter puisqu’il n’avait pas effectué un mandat complet de cinq ans. Mais la Cour n’a pas été de cet avis et a annulé les décisions antérieures qui l’avaient autorisé à se présenter il y a trois ans, lorsqu’il avait perdu face à Hakainde Hichilema.

Nous sommes heureux que cette question soit enfin réglée. Elle est historique en ce sens qu’elle laissera une trace dans le présent, le futur et l’avenir. 

CLEMENT ANDERLEKI, AvocatZambie

En octobre, le président Hichilema a limogé trois hauts magistrats qui avaient participé à la décision controversée permettant à Lungu de se présenter aux élections de 2021, ce qui a provoqué la colère des partisans de Lungu. À l’époque, la présidence a défendu les licenciements en disant que M. Hichilema était lié par la décision de la Commission des plaintes judiciaires qui avait déterminé que les juges devaient être révoqués à la suite d’allégations d’inconduite judiciaire.

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