Le 18ème sommet de la Francophonie s’est achevé, dimanche 20 novembre, sur l’île de Djerba en Tunisie. Parmi les points à retenir à l’issue des rencontres des délégations des 85 pays membres, la réélection de Louise Mushikiwabo à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), la poursuite des efforts de médiation dans les zones en conflits en Afrique et l’organisation du prochain sommet en France, à Villers-Cotterêts, en 2024.
Nos discussions profondes illustrent notre volonté commune d’œuvrer pour une francophonie plus forte, pour une collaboration encore plus forte dirigée vers l’avenir et répondant à nos aspirations collectives et de l’humanité toute entière.
Kaïs SAÏED, Président de la République
C’est sur ces mots du chef d’État tunisien Kais Saïed s’est clôturé le 18ème Sommet de la Francophonie à Djerba en Tunisie. Durant deux jours les délégués venus des 85 États et gouvernements membres de cette organisation ont échangé sur les questions qui préoccupent les jeunes et les femmes et sur le numérique. Ceci afin d’apporter des solutions aux problèmes qu’ont les populations du monde francophone.
Les décisions que nous avons entériné dans la déclaration de Djerba et autres documents et autres textes traduisent notre ferme détermination pour plus d’ouverture, de dialogue, de concertation et de soutien mutuelle dans notre quête commune d’apporter des solutions innovantes aux défis multidimensionnels auxquels nous sommes tous confrontés. Je suis convaincu qu’ensemble, nous saurons transformer nos engagements en actions solidaires et réalisations concrètes qui soient à la hauteur des attentes de nos peuples.
Kaïs SAÏED, Président de la République
Relue par acclamations pour un nouveau mandat de quatre ans, la secrétaire générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo souhaite poursuivre les réformes engagées en 2018 pour une organisation plus moderne et plus proche des populations. Une organisation qui va poursuivre ses actions de médiations dans les zones conflictuelles notamment sur le continent africain.
Toutes les zones de conflits et de tensions évoquées ont fait l’objet de long débat….Et dont l’est de la RDC a été discuté par les représentants à Paris et aussi des ministres… La francophonie est une organisation qui soutient, qui est un catalyseur et qui œuvre pour la médiation entre les différentes parties en conflits en apportant des soutiens techniques sur des domaines importants.
Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie
Avec l’intensification des échanges commerciaux et des investissements dans l’espace francophone, qui représentent actuellement 20% des échanges mondiaux, soit 3% du PIB mondial, le sommet de la Francophonie s’est clôturée également par l’ouverture d’un forum économique de la Francophonie. Le prochain sommet de l’organisation se tiendra en 2024 en France.