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2800 milliards USD requis pour le climat en Afrique sur la période 2020-2030

La finance verte en Afrique est confrontée à des défis considérables. La principale difficulté réside dans le manque de ressources financières disponibles pour soutenir les projets écologiques dans la région. S’exprimant à la 7ème édition  du Future Investment Initiative qui se tient du 24 au 26 octobre 2023, Marlène Ngoyi aux commandes du Fonds pour le développement des exportations en Afrique (FEDA) depuis 2022 a souligné l’urgence d’une collaboration solide pour promouvoir le financement vert.

Le financement de projets d’atténuation et d’adaptation au changement climatique en Afrique constitue un défi pour les Etats face aux besoins de ressources pour réaliser les autres projets de développement. De 2020 à 2030, le Programme des Nations unies pour le développement évalue le financement nécessaire pour réaliser les contributions déterminées au niveau national (CDN) de 54 Etats africains à 2800 milliards de dollars, l’équivalent de 93% du PIB de tout le continent. Les CDN sont des plans d’action climatique pris par chaque Etat auprès de l’ONU lors de la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques. Pour mobiliser les ressources requises pour le climat, Marlène Ngoyi, présidente du Fonds pour le développement des exportations en Afrique (FEDA), qui prend part à la 7ème édition du Forum Future Investment initiative en Arabie saoudite, estime qu’il faut une collaboration internationale pour relever le défi du financement climatique. 

‘’ La première chose c’est qu’il n’y a pas suffisamment de fonds à louer aux obligations vertes qu’on appellent les green bund. Aujourd’hui je pense qu’il y a à peu près 3 milliards qui ont été mis sur un total plus important dans le reste du monde, donc il faut qu’il y ait plus de financement dirigé vers l’Afrique à ce niveau là. Je pense qu’il y a encore beaucoup d’asymétrie d’informations au niveau des crédits carbones, au niveau des prix, au niveau de ce qui est requis pour en bénéficier. Donc je pense que à ce niveau il y a une énorme collaboration internationale qui est nécessaire’’ In 09’ Out 0’44

Marlène NGOYI, Directrice générale du FEDARD Congo

Le FEDA, filiale d’Afreximbank, a récemment annoncé un investissement dans la raffinerie de pétrole de Cabinda (Cabinda Oil Refinery), une plateforme modulaire intégrée de raffinage de pétrole en Angola visant à accroître la valeur ajoutée locale de ses ressources brutes,et contribuer  à la réduction des gaz à effet de serre en diminuant la nécessité de transporter le brut et les produits raffinés vers et depuis l’Afrique.

 » Ce qui est important pour l’Afrique aujourd’hui c’est d’optimiser ses chaînes de valeurs. Vous le savez historiquement on importait notre pétrole brut qui partait par cargo. Les cargo sont extrêmement polluants pour l’environnement avec des produits transformés ou semi transformés qui revenaient vers l’Afrique. Aujourd’hui on estime que quand on pense aux chaînes de valeurs en Afrique, on doit les rationaliser, les écourter pour pouvoir promouvoir notre développement économique, notre souveraineté énergétique qui est important si on veut continuer une industrialisation liazée d’Afrique et avoir un impact positif sur l’environnement et réduire les émissions liées aux cargos.’’ In 1’42  Out 2’26

Marlène NGOYI, Directrice générale du FEDARD Congo

Le FEDA estime qu’un engagement fort des gouvernements, des institutions financières et des partenaires internationaux est nécessaire pour surmonter les défis et promouvoir efficacement la finance verte en Afrique.

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