Prenant part à la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, aux États-Unis, le président du Gabon Ali Bongo Ondimba a abordé plusieurs sujets lors de son intervention. Dans son allocution, le chef de l’Etat gabonais a exprimé son inquiétude face à la crise environnementale et à l’insécurité dans le monde, la place de l’Afrique dans les sphères décisionnelles, mais aussi l’éducation, la santé et l’inflation.
S’exprimant mercredi 21 septembre à l’occasion de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, aux États-Unis, le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba a abordé plusieurs sujets lors de son intervention, allant de la crise environnementale à la sécurité dans le monde, l’éducation et la place de l’Afrique dans les sphères décisionnelles mais aussi la santé et l’inflation.
Je me réjouis de prendre à nouveau la parole avec gravité parce que la situation l’exige. En effet, nous sommes à une période charnière du système international, alors que le monde se relève difficilement d’une pandémie et se trouve en proie à une crise multi-dimensionnelle. L’émergence de nouveaux pôles d’influence entraîne une cristallisation et commande que nous privilégions un dialogue permanent en vue d’un consensus global, plutôt qu’un rapport de forces, dans l’approche des questions antagonistes au sein du système multilatéral. Face aux rivalités entre puissances, et aux défis multiformes qui nous concernent tous, il serait dangereusement naïf de continuer à miser sur les rapports de force ou les postures unilatérales.
Ali Bongo Ondimba, Président de la République
À moins de huit ans de l’échéance de 2030 pour atteindre les objectifs de développement durable, le Chef de l’Etat gabonais a souligné la nécessité d’évaluer les progrès compte tenu de la menace que la COVID‑19 fait peser sur les économies et la persistance des menaces à la paix et à la sécurité internationales.
Nous sommes dans le dernier quart d’une année qui a vu les défis mondiaux s’amplifier, mettant à mal les efforts communs et individuels visant à mettre en œuvre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030. À moins de huit ans de l’échéance, il est crucial d’évaluer le parcours à l’aune de la menace que continue de faire peser la pandémie de la Covid-19 sur nos économies.Une menace, tout aussi insidieuse, plane désormais sur nos économies. Cette menace, c’est l’inflation. Partout dans le monde, l’inflation atteint de tristes records. Personne n’est épargné, les entreprises comme les ménages, le Nord comme le Sud. Ses effets sont dévastateurs.Il nous faut donc agir.
Ali Bongo Ondimba, Président de la République
Notons que le Gabon prendra le 6 octobre prochain la présidence du Conseil de sécurité de l’instance onusienne.