Le nouveau président de la Banque africaine de développement, élu lors des des 60èmes Assemblées annuelles de l’institution tenues en mai 2025 à Abidjan en Côte d’Ivoire, hérite d’un mandat sous haute tension. Entre croissance insuffisante, dette publique croissante et déficit de financement climatique, SIDI OULD TAH devra manœuvrer dans un contexte mondial incertain pour répondre aux besoins urgents de développement du continent africain.
SIDI OULD TAH élu à 76,18% des voix lors des 60èmes Assemblées annuelles tenues du 26 au 30 mai 2025 à Abidjan en Côte d’Ivoire, prend désormais les rênes du groupe de la Banque africaine de développement (BAD). L’ancien patron de la Banque Arabe de Développement qui succède à Akinwumi Adesina dont la gouvernance a été saluée par les pairs, devra faire face à plusieurs défis économiques, sociaux, climatiques. Parmi les priorités figurent la gestion de l’endettement croissant, avec une dette publique africaine estimée à 59,2 % du PIB en 2025.
“C’est avec beaucoup d’humilité et de sens des responsabilités que je m’adresse à vous en ce moment particulier. Je voudrais d’abord remercier l’Afrique pour la confiance qu’elle vient de m’accorder. Je vous remercie, vous, Mesdames et Messieurs les gouverneurs, pour cette confiance dont je mesure la responsabilité et le devoir qui l’accompagnent. Je voudrais tout particulièrement remercier mon pays qui a à sa tête son Excellence le Président Mahamadou qui a porté ma candidature et qui a fourni des efforts inlassables pour l’aboutissement que nous venons de connaître.”
SIDI OULD TAH, Président de la BAD – Mauritanie
Par ailleurs, SIDI OULD TAH devra poursuivre le renforcement de la résilience économique de l’Afrique face aux chocs externes, promouvoir le commerce intra-africain via la ZLECAf, maximiser les investissements dans des secteurs clés tels que l’agriculture et les infrastructures pour stimuler une croissance inclusive et durable en Afrique.
A noter que Ould Tah, économiste chevronné et expert en stratégies de développement, cumule plusieurs années d’expérience au sein de l’administration publique ainsi qu’auprès de banques internationales et régionales de développement.
