La quatrième réunion de coordination du réseau de la Coalition des parties intéressées de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est tenue le mercredi 28 mai 2025 à Dakar, au Sénégal. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer la réglementation des médicaments, en favorisant la coopération entre les parties prenantes pour garantir l’accès à des produits de santé sûrs, efficaces et de qualité.
Après avoir été reconnu en 2024 comme le premier pays francophone d’Afrique à atteindre le niveau de maturité 3 (NM3) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la réglementation des médicaments, le Sénégal ambitionne désormais d’atteindre le niveau 4, synonyme d’excellence. Pour les autorités, cette reconnaissance marque le début d’une nouvelle exigence axée sur l’amélioration continue de la qualité. C’est dans cette dynamique que s’est tenue, le mercredi 28 mai 2025 à Dakar, la quatrième réunion de coordination du réseau de la Coalition des parties intéressées de l’OMS.
“ Pour le niveau de maturité 4, c’est l’excellence dans tous les domaines de transparence, de soutenabilité, de durabilité et c’est ce niveau que le Sénégal ambitionne d’atteindre.”
Dr Alioune Ibnou Diouf, Directeur général de l’Agence de réglementation pharmaceutique – Sénégal
L’atteinte du niveau de maturité 3 de l’OMS pour la réglementation des médicaments récompense les efforts soutenus de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique pour assurer la disponibilité de médicaments sûrs, efficaces et de qualité. L’évaluation indépendante menée par l’OMS témoigne de l’engagement du pays à se conformer aux standards internationaux les plus stricts.
“ Les attentes c’est que l’ARP, ainsi que tous les partenaires, de même que l’organisation mondiale de la santé, puisse s’asseoir autour d’une table et procéder à la révision du plan d’appui des partenaires à notre plan de développement institutionnel, le mettre à jour et faire des mécanismes d’harmonisation et d’alignement. Ce qui permettrait une meilleure coordination des interventions et des appui.”
Dr Alioune Ibnou Diouf, Directeur général de l’Agence de réglementation pharmaceutique – Sénégal
À l’instar de nombreux pays africains, le Sénégal reste fortement dépendant des importations, qui couvrent près de 95 % de ses besoins en médicaments. Pour atteindre l’objectif de souveraineté pharmaceutique d’ici 2030, le pays mise sur le développement d’une industrie pharmaceutique locale. Parmi les leviers identifiés figurent le renforcement de l’Agence de régulation pharmaceutique et la mise en place de partenariats public-privé pour la production de médicaments génériques.
