Le Burkina Faso est confronté à une déforestation alarmante, avec une perte de sa couverture forestière estimée à 0,8% par an, d’après la Banque africaine de développement. Pour inverser la tendance, des initiatives de reforestation sont lancées par le gouvernement.
Plus de 900 000 plants mis en terre lors de la Journée nationale de l’arbre 2025 célébrée au Burkina Faso. L’opération a eu lieu le 3 juillet dernier dans la région de Goulmou.
“La région de l’Est a tenu le pari. La région fait partie des trois premières régions au niveau national. Donc nous sommes venus les encourager, parce que le site sur lequel nous sommes, c’est un bosquet à plantes médicinales qui est clôturé, qui est un point d’eau. Donc nous les appelons à continuer cet engagement par l’entretien des arbres parce qu’il faut semer aujourd’hui ce qui va vous soigner demain.”
Roger Baro, Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Burkina Faso
Cette opération vise à promouvoir la protection de l’environnement. Une nécessité dans ce pays confronté à une déforestation alarmante. Au Burkina Faso, elle est l’une des plus élevées d’Afrique de l’Ouest, avec des conséquences graves sur l’environnement et les populations locales.
“Nous avons le karya birrea, nous avons le securidaca longipedunculata , nous avons du detarium, nous avions l’erythrina sénégalais. Si les gens ont tendance à dire qu’un karité par exemple n’a pas besoin de fumer, c’est pas vrai. Nous apportons du phosphate, du sel pour ranger la pierre avant de pouvoir planter.”
Frédéric Dianou, Responsable du Centre ACTP/Gul, Burkina Faso
La déforestation demeure l’un des défis environnementaux majeurs auxquels le Burkina Faso fait face. La reforestation est donc capitale. Celle-ci peut contribuer à améliorer la biodiversité et à réduire l’érosion des sols tout en augmentant les rendements agricoles.
