Capitaine de la sélection zambienne et attaquante d’Orlando Pride aux États-Unis, Barbara Banda s’est imposée à 24 ans comme une joueuse clé sur la scène internationale. De ses débuts en Espagne à sa participation à la CAN féminine 2025 au Maroc, en passant par une exclusion controversée des terrains, elle trace sa route avec détermination et courage. Portrait d’une pionnière au parcours aussi remarquable que inspirant.
À seulement 24 ans, Barbara Banda est devenue une figure incontournable du football féminin africain. Attaquante vedette d’Orlando Pride en NWSL et capitaine de la sélection zambienne, elle s’est illustrée par son efficacité devant le but, devenant la meilleure buteuse africaine de l’histoire du tournoi olympique. Des Jeux olympiques à la Coupe du monde 2023, en passant par les compétitions régionales, Banda multiplie les performances de haut niveau. Elle participe actuellement à la CAN féminine 2025, organisée au Maroc, avec l’ambition de hisser les Copper Queens vers les sommets.
Je pense que je suis fier de l’équipe. Nous avons essayé de rivaliser avec eux, même si nous leur avons donné un but à la dernière minute. Je pense qu’en tant qu’équipe, nous devons nous concentrer sur les matchs de la fin. Nous retournons à notre tableau de jeu pour voir comment nous pouvons accélérer le pas et nous espérons que le prochain match sera une victoire .
BARBARA BANDA, Footballeuse – Zambie
L’ascension de Barbara Banda est aussi marquée par des premières historiques. En 2018, elle devient la première femme zambienne à jouer en Europe, en signant avec le club espagnol de Logroño, où elle inscrit 16 buts en 28 matchs. Lors de sa toute première apparition en finale de la Coupe d’Afrique, Banda frappe fort en marquant dans les 58 premières secondes du match, un exploit qui souligne son instinct de buteuse et son leadership naturel sur le terrain.
C’était ma passion, cela a attiré mon attention et je savais que je pouvais aussi le faire, alors j’ai continué à me dépasser.
BARBARA BANDA, Footballeuse – Zambie
Barbara Banda, c’est aussi une voix qui compte en dehors des terrains. En 2022, elle est exclue de la CAN féminine en raison d’un taux de testostérone jugé trop élevé par la FIFA, une décision controversée qui relance le débat sur les règles de vérification du genre. Loin de se laisser abattre, elle devient un symbole de résilience et une militante de l’égalité dans le sport, portée par une détermination qui inspire bien au-delà des frontières de la Zambie.