Afrique : 6 milliards USD pour le tronçon Nador – Dakhla

Le projet de gazoduc Nigeria–Maroc progresse : à Rabat, des réunions de haut niveau avec la CEDEAO ont confirmé l’achèvement des études pour le tracé nord et la poursuite des travaux au sud. Long de 6 800 km, ce pipeline stratégique devrait améliorer l’accès à l’énergie pour près de 400 millions d’Africains. Les pays traversés bénéficieront de points d’interconnexion, avec un soutien financier régional déjà mobilisé.

Le projet de gazoduc Nigeria–Maroc franchit une étape clé soutenue par la CEDEAO : plusieurs cycles de réunions de haut niveau à Rabat, notamment des comités technique et de pilotage, ont récemment eu lieu. Objectif : faire le point sur l’avancement technique du projet et renforcer la coordination régionale. Les échanges se poursuivent pour garantir l’alignement des études techniques, environnementales et sociales sur l’ensemble du tracé. L’enjeu est de taille : une infrastructure énergétique de 6 800 km, traversant toute l’Afrique de l’Ouest pour améliorer l’accès à l’énergie d’environ 400 millions de personnes.

Le gazoduc Atlantique Africain est un défi d’infrastructure majeur dans le secteur de l’énergie : il transportera du gaz et non du pétrole du Nigeria jusqu’au Maroc, réduira la pression énergétique sur presque tous les pays d’Afrique de l’Ouest et favorisera une meilleure intégration régionale, contribuant ainsi à la stabilité et à la paix sur le continent.” 

JUSTIN HONORÉ MONDOMOBE, Expert économique Cameroun

A noter que L’Accord intergouvernemental (IGA) a été adopté en décembre 2024. Les réunions ont confirmé l’achèvement des études de conception détaillées pour la partie nord du tracé, et la poursuite des études du segment sud (Nigéria–Sénégal). Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc vise à fournir une énergie propre et abordable, bénéficiant aux pays traversés (Bénin, Ghana, Sénégal, Togo, Mauritanie) via des points d’interconnexion. Les études techniques et environnementales sont avancées et un financement bancaire africain est en place. Le Maroc est résolument engagé dans la réalisation du projet. Le royaume compte lancer, d’ici fin juillet 2025, des travaux d’un coût de 6 milliards de dollars pour relier le port de Nador, au nord, à la ville de Dakhla, au sud du Maroc.

Le projet du gazoduc Atlantique Africain (Nigeria–Maroc) implique de lourds défis sécuritaires et infrastructurels. Les pays de la CEDEAO ont tout intérêt à coopérer étroitement pour garantir la protection des infrastructures une condition essentielle à la réussite du projet et à la consolidation de leur intérêt commun. Cette convergence d’intérêts pourrait également contribuer à stabiliser la région en favorisant une sécurité partagée.

JUSTIN HONORÉ MONDOMOBE, Expert économique Cameroun

Une Société à vocation spéciale (SPV) a été envisagée pour gérer le gazoduc transafricain de 25 milliards de dollars, financé par des institutions africaines et fonds souverains. Opérationnel en 2029, il connectera l’Afrique subsaharienne et le Maghreb à l’Europe, faisant du Maroc un hub énergétique régional.

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