Le mercredi 20 août, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a présidé un atelier de partage consacré à la Lettre circulaire sur la préparation du projet de loi de finances 2026. Cette session, qui s’inscrit dans la continuité des conférences de cadrage budgétaire 2026-2028, visait à présenter les grandes lignes de la politique budgétaire, les modalités d’élaboration des documents de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD) 2026-2028, des Projets Annuels de Performance (PAP) 2026, et les principales mesures du Plan de redressement économique 2025-2028.
Le Sénégal s’est fixé pour objectif de ramener son déficit budgétaire à 3% du PIB d’ici 2027. Pour ce faire, le gouvernement a engagé une stratégie de rationalisation des dépenses publiques. Dans ce cadre, il a récemment exposé les grandes lignes de sa politique budgétaire pour la période 2026-2028. Cette présentation, faisant suite aux conférences de cadrage budgétaire, a permis de préciser les modalités d’élaboration des Documents de Programmation Pluriannuelle des Dépenses et des Projets Annuels de Performance pour l’année 2026.
“ Pour financer ce programme, l’État compte optimiser la réponse publique à travers l’amélioration de la planification stratégique, la digitalisation et l’optimisation de la commande publique. Pour toutes ces raisons, les perspectives et les innovations ont noté dans la lettre circulaire mérite d’être partagé et explicité, afin d’en avoir une compréhension commune.”
Cheikh Diba, Ministre des Finances et du Budget – Sénégal
S’inscrivant dans le Plan de redressement économique 2025-2028 et la vision « Sénégal 2050 », cette initiative vise à relancer l’économie nationale, à insuffler une nouvelle dynamique de croissance et à accélérer les réformes structurelles. Le gouvernement mise particulièrement sur les bénéfices initiaux de l’exploitation des hydrocarbures pour stabiliser l’économie et renforcer l’indépendance financière du pays. Par ailleurs, selon les données officielles, le PIB réel du Sénégal a connu une croissance exceptionnelle de 12,1 % au premier trimestre 2025 en glissement annuel, principalement grâce au début de la production des gisements pétroliers et gaziers.
“ Le gouvernement a pris des mesures fortes, en vue de restaurer, la stabilité économique et financière de notre pays et de consolider la trajectoire vers un développement économique et social, inclusif marqué du de la souveraineté.”
Cheikh Diba, Ministre des Finances et du Budget – Sénégal
Grâce à la réduction du déficit budgétaire, à la maîtrise de l’endettement public et à l’amélioration des performances d’investissement, le gouvernement sénégalais ambitionne de construire une croissance durable et inclusive. D’ailleurs, les projections du FMI font état d’une croissance de 8,4 % pour le pays en 2025, soit la croissance la plus élevée d’Afrique.
