À Kigali, le Basketball Without Borders a pris également une dimension profondément humaine. La NBA a choisi d’aller au-delà du terrain en organisant une clinique pour les basketteurs en fauteuil roulant et pour les grand-mères du programme Shooting Touch. Des moments forts qui rappellent que le sport n’est pas qu’un jeu, mais un outil d’inclusion, de dignité et de transformation sociale.
Sur le parquet du terrain du gymnase paralympique de Kigali, un groupe de basketteurs comme on n’en voit pas tous les jours s’échauffe comme n’importe quel joueur avant un match. Ce groupe de grand-mères basketteuses ne se prépare pas au match mais il montre des progrès aux partenaires de la NBA Africa qui sont venus leur rendre visite et prendre de leurs nouvelles.
“Nous aimons dire que notre mission est d’utiliser le pouvoir du basket-ball pour connecter les gens partout dans le monde. Et les gens, ce sont tous ceux que représente la communauté, donc les jeunes, les joueurs, mais aussi, au-delà de cela, les personnes handicapées, les femmes de plus de soixante ans qui jouent au basket-ball, ce qui continue de montrer que le basket-ball est plus qu’un simple jeu, qu’il a un impact sur les communautés.”
Clare AKAMANZI, Présidente de la NBA Africa – Rwanda
Ce groupe de grand-mères basketteuses, c’est une initiative de Shooting Touch, une organisation sportive au service du développement. Elle fait la promotion de la santé publique et de l’égalité des sexes à travers le basket-ball. Elle utilise ses programmes pour transformer les terrains de basket en centres communautaires, fournir des services de santé et offrir des opportunités éducatives et de mentorat aux jeunes et aux femmes. Et les résultats sont remarquables.
“Beaucoup de choses ont changé dans ma vie depuis que je joue au Basketball avec Shooting Touch. Même le fait de pouvoir porter un pantalon pour aller faire du sport comme me l’avait recommandé le médecin. Chez nous au village, les shorts et les pantalons sont des habits des hommes et avant ça nous faisait honte d’en porter mais aujourd’hui, ça va. Une autre chose importante, on nous apprend beaucoup de choses, au-delà du basketball. Comment bien éduquer nos enfants, comment les aider à prendre de bonnes décisions dans la vie. On nous apprend également la culture d’épargne à travers les tontines, etc”
Violette MUKARUSAGARA, Bénéficiaire de Shooting Touch – Rwanda
A la fin de la journée, les hommes et les femmes en fauteuils n’ont pas manqué de faire une partie de jeu pour se rappeler que, même quand on n’a pas usage total de ses jambes, on peut toujours jouer au ballon orange, car le sport et le basketball en général, est un outil d’inclusion sociale.