Le Zimbabwe a annoncé, le 25 août 2025, le rétablissement de l’interdiction des importations de maïs, après une campagne agricole 2024/2025 marquée par une production exceptionnelle. Grâce à des pluies abondantes et à la mise en œuvre de programmes agricoles, le pays devrait récolter cette saison environ 1,3 million de tonnes de maïs, comparée au 800 000 tonnes enregistré l’année précédente.
Le 25 août 2025, le gouvernement du Zimbabwe a annoncé la réinstauration de l’interdiction des importations de maïs, une mesure visant à soutenir les producteurs locaux et à renforcer la sécurité alimentaire nationale. Cette décision fait suite à une récolte exceptionnelle rendue possible par des conditions climatiques favorables et des programmes agricoles ciblés.
En effet, il me paraît inutile voire dangereux de continuer à importer des produits qui viennent concurrencer directement votre production locale. Et Harare ne s’arrête pas à l’interdiction des importations mais il s’est aussi prémuni contre une éventuelle augmentation des prix que pourrait vouloir pratiquer les agriculteurs.
Boubacar Ba, Économiste – Sénégal
Lors de la campagne 2023/2024, la production de maïs du Zimbabwe a chuté à environ 800 000 tonnes, contre 2,3 millions de tonnes 2 ans plus tôt, alors que le pays consomme environ 1,8 million de tonnes de maïs par an. Face à cette crise, le gouvernement avait levé temporairement les restrictions d’importation pour atténuer les pénuries alimentaires. Selon les dernières données du Département américain de l’agriculture, la récolte de maïs pour la saison 2024/2025 dans ce pays d’Afrique australe est estimée à 1,3 millions de tonnes.
Les prix de semences, des engrais et des pesticides continuent à être subventionnés. Et ce qui est plus important, la mesure la plus importante c’est que malgré le déficit le gap contre ce qui est produit, la demande car ce qui a produit est important mais inférieur à la demande le gouvernement zimbabwéen dispose d’une réserve qu’il va pouvoir mettre sur le marché.
Boubacar Ba, Économiste – Sénégal
Malgré cette projection, des défis demeurent. Le Programme alimentaire mondial (PAM) estime que la production de maïs reste inférieure de 10 à 15 % aux besoins nationaux, en raison de la répartition inégale des pluies et de la vulnérabilité des petits exploitants agricoles.
