Le 27 septembre prochain, les Gabonais seront appelés aux urnes dans le cadre des élections législatives et locales. A l’approche de cette échéance, les autorités ont ouvert une période exceptionnelle d’inscription et de réclamation sur la liste électorale.
Le Gabon prépare le terrain à l’approche des élections législatives et locales. À quelques semaines de ce double scrutin prévu le 27 septembre, les autorités ont annoncé l’ouverture d’une période exceptionnelle relative à la liste électorale. Elle permet notamment aux primo-électeurs de s’y inscrire, et ce jusqu’au 10 septembre.
Communiqué du ministère de l’intérieur relatif à l’ouverture d’une période exceptionnelle d’inscription et à la période des réclamations sur la liste électorale. Le ministère de l’Intérieur organise comme le prévoit la loi organique du 19 janvier 2025 portant code électoral en République gabonaise en ces articles 51 et 55 respectivement, une période exceptionnelle d’inscription sur la liste électorale et une période donnant droit à des réclamations aux citoyens qui s’étaient préalablement enrôlés.
WILFRIED MENGHE, Conseiller technique du ministre de l’Intérieur – Gabon
Ces futures échéances électorales s’annoncent déterminantes pour l’avenir politique du Gabon. Elles concrétisent la fin de la transition et l’avènement d’une Cinquième République. Des élections qui font aussi office de test pour le parti au pouvoir…fondé en juillet dernier, l’Union démocratique des bâtisseurs cherche à s’imposer comme force politique majeure après le régime Bongo. L’UDB qui a présenté pour ces élections plus de 300 candidatures.
Ces deux périodes d’une durée de 10 jours pour la première et de 4 pour la seconde se dérouleront sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger, du 1er au 10 septembre pour l’une et du samedi 6 au mardi 9 pour l’autre tel qu’en disposent les arrêtés du 31 août 2025.
WILFRIED MENGHE, Conseiller technique du ministre de l’Intérieur – Gabon
Ces élections pourraient par ailleurs être boycottées par une partie de l’opposition. La menace avait été brandie par une coalition constituée de cinq formations dont l’Union du peuple gabonais loyaliste. Elle dénonçait un processus électoral “précipité” et “non inclusif”.



