À l’aube d’un nouveau cycle pétrolier, la Guinée équatoriale mise sur la haute technologie pour attirer les investisseurs. Le pays vient de conclure un partenariat stratégique de 60 millions de dollars avec la société britannique Searcher Seismic, marquant ainsi le lancement d’un vaste programme d’exploration offshore.
En vue de relancer son économie fondée sur la valorisation de ses ressources naturelles, la Guinée équatoriale a franchi une nouvelle étape majeure. À l’approche du cycle de licences pétrolières EG Ronda 2026, le gouvernement a annoncé le 2 septembre 2025 la signature d’un partenariat de 60 millions de dollars avec la société britannique Searcher Seismic. Objectif : explorer de nouvelles zones en mer prometteuses encore inexploitées.
Plusieurs études concordantes ont conclu qu’il y a des indices de ressources pétrolières dans toute la région du golfe de Guinée qui englobe la Guinée équatoriale d’où la nécessité de relancer la recherche pour de nouveaux gisements pétroliers.
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en intelligence économique – Cameroun
Le projet s’articule autour de données sismiques 2D et 3D, visant à cartographier des zones encore vierges dans les eaux territoriales, offrant ainsi des perspectives de nouveaux gisements pouvant revitaliser le secteur pétrolier national. Face à la baisse continue de sa production pétrolière aggravée par l’épuisement des champs existants et des incidents comme l’explosion du champ Zafiro en 2022, la Guinée équatoriale joue désormais la carte de la science et de la technologie.
Il faut faire très attention à la pétro-dépendance donc la Guinée équatoriale avec la pétro-dépendance n’est pas structurellement résiliente par rapport au changement de toutes sortes qui arrivent au monde actuellement. Donc il est question d’investir aussi dans la recherche agricole dans le développement des services spécialisés.
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économique – Cameroun
La Guinée équatoriale, confrontée à un déclin marqué de sa production pétrolière passée de 306 000 barils/jour en 2010 à seulement 48 000 barils par jour en juillet 2025 mise sur un nouvel accord stratégique pour relancer le secteur.



