Sous l’impulsion du président Brice Clotaire Oligui Nguema, une réunion stratégique a eu lieu le 5 septembre 2025 avec de hauts fonctionnaires gabonais. L’objectif était de définir les grandes orientations budgétaires et financières pour 2026, avec un accent sur la digitalisation, la centralisation des recettes publiques et une gestion rigoureuse des dépenses. Les responsables administratifs et financiers ont travaillé sur cette réforme, considérée comme un tournant pour la gouvernance économique du pays. Henri Claude Omiya ministre de l’Economie et des Finances et président du comité de pilotage, a rappelé les directives fermes du président.
Au Gabon, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a réuni le 5 septembre plusieurs membres du gouvernement pour préparer la future Loi de Finances 2026. L’un des points marquants de cette rencontre est la volonté de limiter la circulation massive de l’argent liquide dès 2026. Selon le Chef de l’État, ce choix permettra de mieux contrôler les recettes publiques, de sécuriser les transactions et de moderniser la gestion des finances du pays. Cette orientation s’inscrit dans un ensemble de réformes destinées à rendre le budget plus rigoureux, transparent et efficace. A cet effet, le Gabon mise sur la digitalisation des opérations financières. Ceci permettra également de renforcer la traçabilité des recettes et des dépenses publiques.
“L’orientation c’est la digitalisation concernant l’ensemble des recettes. Aujourd’hui nous avons remis en état la notion de contenu du trésor c’est -à -dire la centralisation de l’ensemble des recettes. Et le président insiste dessus pour que toutes les administrations comprennent le bon sens. Et l’objectif recherché derrière, c’est de faire en sorte que plus aucune recette ne doit être prise en dehors des canaux du code du trésor.”
Henri-Claude Oyima, Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances – Gabon
Selon le ministre, la réforme cherche avant tout à sécuriser les fonds publics et à stopper les pratiques illégales. Dès 2026, la circulation physique de l’argent sera restreinte au profit des paiements électroniques pour une meilleure traçabilité.
“La digitalisation est pour nous très importante, nous disons donc à tous les opérateurs économiques, qu’en 2026 nous allons voir moins de circulation monétaire pour que la circulation se fasse au niveau des canaux de la digitalisation. Donc les équipes vont travailler de manière assez forte dessus.”
Henri-Claude Oyima, Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances – Gabon
Parmi les autres priorités du Gabon pour 2026 figurent la réforme de la fiscalité foncière, la sécurisation du patrimoine foncier par la délivrance de titres, le contrôle des dépenses de l’État et le redémarrage de l’investissement public. De plus, la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de l’employabilité des jeunes demeurent des objectifs centraux de l’action gouvernementale. Pour rappel, Le budget gabonais pour 2025 s’élève à 4204,9 milliards FCFA, soit une augmentation de 42,9 milliards FCFA par rapport aux 4162 milliards FCFA de 2024.



