Afrique : 285 milliards de dollars de production en 2025 grâce à l’industrialisation

https://youtu.be/1W32wWivTR0

L’industrialisation s’impose progressivement comme un levier stratégique pour l’Afrique, avec pour objectif la transformation locale des ressources. Afreximbank soutient cette orientation à travers la mise en œuvre de la ZLECAf, en faveur de la croissance économique et de la création d’emplois. La Foire commerciale intra-africaine (IATF), organisée à Alger, constitue une plateforme clé pour concrétiser ces ambitions : lors de cette édition, des contrats d’une valeur estimée à 40 milliards de dollars ont été signés. L’enjeu pour le continent reste désormais de renforcer sa capacité de production afin de consolider son autonomie économique et de bâtir une prospérité durable.

À l’occasion de l’IATF 2025 à Alger, l’industrialisation s’impose comme un enjeu central pour l’avenir économique du continent. Georges Elombi, président élu d’Afreximbank, a rappelé que la ZLECAf ne pourra se concrétiser qu’adossée à une base industrielle solide, condition indispensable pour réduire la dépendance aux matières premières et renforcer la transformation locale. Il a souligné que cette vision d’un marché commun africain remonte aux résolutions de l’Organisation de l’unité africaine dès 1963. Ces déclarations ont été faites dans le cadre d’un point de presse.

“ La Zlecaf est un instrument donné à nous par les États africains. Dans AfreximBank, nous pensions que nous devions prendre un pas en avant, et nous étions très heureux que ce moment a déjà été reçu par nos chefs d’État africains, les chefs d’État, les ministres de la Trade, les ministres de l’Économie. Ils sont tous venus ensemble pour avoir le traité. Mais le traité en lui-même n’est qu’une liste de mots, de lettres, de règles. Ce qui fait le changement, c’est notre attitude à ce traité.« 

GEORGES ELOMBI, Président élu d’Afreximbank Cameroun 

Afreximbank s’engage à soutenir l’industrialisation. L’IATF n’est qu’un des nombreux outils que la banque utilise pour faciliter le commerce entre pays africains. Les succès des éditions précédentes, avec des contrats signés atteignant des dizaines de milliards de dollars, témoignent de l’efficacité de ces initiatives. 

“Le système de paiement PAPSS doit aussi soutenir cela. La production dont nous parlons et l’infrastructure qui s’en vient font partie du processus  de  soutien. L’IETF n’est qu’un seul objet dans une série de nombreux que la Banque africaine essaie d’adresser pour nous faciliter le traite entre les pays africains. ”

GEORGES ELOMBI, Président élu d’Afreximbank Cameroun 

En 2025, l’industrie africaine pèse près de 285 milliards de dollars de production et génère une valeur ajoutée estimée à 78 milliards. Pourtant, sa part reste inférieure à 2 % de la production manufacturière mondiale, loin derrière les économies émergentes d’Asie. Plus de 100 millions d’emplois devront être créés d’ici 2040 pour suivre la croissance démographique. Sans une croissance industrielle annuelle de 7 à 12 % sur vingt ans, le continent risque de manquer le rendez-vous de son décollage économique.

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