L’Afrique doit unir ses forces pour accélérer le commerce transfrontalier et booster son développement économique, c’est ce qui ressort d’une rencontre qui s’est tenue en Afrique du Sud sur les opportunités et les défis du commerce intra-africain.
La conférence des ambassades souligne l’importance pour l’Afrique de renforcer son commerce transfrontalier. Cet événement qui s’est tenu ces 8 et 9 septembre à Pretoria a rassemblé des décideurs politiques et des leaders d’entreprises pour discuter de l’avenir des petites entreprises en Afrique, dans le cadre de la zone de libre-échange continentale.
“Nous devons veiller à ce que les petites entreprises puissent respirer, prospérer et être soutenues. En effet, sur le terrain, on comprend bien les enjeux. C’est un problème sur lequel nous, en tant que gouvernement, pouvons agir, notamment en ce qui concerne les réglementations qu’elles doivent souvent contourner ou la collaboration avec les petites entreprises et les coopératives. Elles sont peut-être petites en Afrique, mais leur impact est considérable. Elles sont le cœur de notre économie. Elles emploient des millions de personnes et créent des emplois là où il n’y en a pas.”
JANE SITHOLE, Vice-ministre du Développement des petites entreprises, Afrique du Sud
Les petites et moyennes entreprises demeurent en effet au cœur de l’économie. Elles représentent à elles seules plus de 90% des entreprises en Afrique. La conférence a mis en avant la nécessité pour les pays africains de travailler ensemble pour stimuler la croissance économique, notamment en renforçant les capacités des PME et en encourageant les investissements.
“Le commerce vise à garantir la capacité de la région où se déroulent les activités de fabrication, d’innovation et de transformation. Les innovations émergent et commencent à interagir entre nous. Je pense que la seule façon de tirer parti des liens entre nos deux pays est de travailler ensemble, en équipe, en tant que pays, en tant que continents, pour garantir la réalisation de l’agenda 2063 et la mise en œuvre du traité d’Abuja. C’est ainsi que nous pouvons tirer parti de nos partenariats, mais pas dans la compétition. Nous ne sommes pas concurrents mais plutôt des partenaires.”
ALI NDAH ABU, Conseiller commercial au Haut-Commissariat du Nigéria, Nigéria
Pour les analystes, la zone de libre-échange continentale africaine offre un cadre propice pour renforcer les échanges commerciaux entre les pays africains. La ZLECAF, un marché qui représente un PIB combiné de plus de 3 000 milliards de dollars.



